Le 18e festival du cinéma espagnol de Malaga se tient du 17 au 26 avril. Premier festival important en Espagne, il lance les tendances cinématographiques de l’année en proposant des productions de différents horizons.
Le Festival de Malaga en chiffre, c’est 130 longs-métrages espagnols, 774 courts-métrages, 448 documentaires, 171, longs-métrages latinos-américains et 191 Afirmando los Derechos de la Mujer. Le tout sélectionnés parmi plus de 1000 productions envoyées à l’organisation chaque année. La compétition officielle compte 13 longs-métrages en avant première avec une préférence pour la nouvelle génération qui promet de marquer l’année cinématographique 2015.
Parmi les films déjà populaires, on retrouve Hablar de Joaquín Oristrell qui s’inscrit comme un essai artistique novateur tourné en un plan unique. Une sorte de voyage entre le théâtre et le cinéma composée d’une palette d’acteurs dont María Botto, Raúl Arévalo, Miguel Ángel Muñoz, Goya Toledo, Melanie Olivares… Nous lui avions consacré un article lors de l’annonce de sa sélection.
Asesinos inocentes de Gonzalo Bendala
Dans un autre registre, le film Asesinos inocentes de Gonzalo Bendala fera sans aucun doute frissonner les festivaliers. Présenté au dernier Festival de Miami, ce thriller dont l’affiche est composée d’acteurs issues du petit écran dont Miguel Ángel Solá, Maxi Iglesias (physique ou chimie, Velvet), Aura Garrido (El Ministerio del tiempo, Stockholm, Ange ou démon), Luis Fernández (XP 3D), Javier Hernández (El Barco) et Alvar Gordejuela a déjà un carrière internationale et s’inspire de l’univers hitchcockien.
Francisco Javier Garralda est un étudiant irresponsable qui doit de l’argent au maître dangereux d’un atelier de quartier. Obtenir un emploi lui permettrait de solder sa dette, mais il a besoin de son diplôme pour y arriver. Alors qu’il se prépare pour ses examens, le mystérieux professeur Espinosa lui dit qu’il validera sa thèse à une seule condition : qu’il l’assassine. Garralda repousse immédiatement la proposition, mais Espinosa lui offre l’argent dont il a besoin et Garralda fini par céder sous la pression de ses créanciers entrainant avec lui trois de ses camarades de classe…
Como sobrevivir a una despedida de Manuela Moreno
Le Festival offre une sélection très diversifiée et propose aussi des films comédies comme Como sobrevivir a una despedida de Manuela Moreno qui entraine le spectateur dans le périple d’un groupe de copines composée de Natalia de Molina, Úrsula Corbreró (Physique ou chimie, Isabel), María Hervás, Celia de Molina, Brays Efe qui fête le mariage de l’une d’entre elle.
Sólo química (Fuera de concurso)
Solo química s’annonce déjà comme étant un film populaire qui va séduire le jeune public. L’histoire est celle de Oli qui rencontre Eric, une étoile de la télévision avec qui elle vit une merveilleuse romance qui lui permet d’entrer dans le monde très fermé des médias… Mais, elle va vite découvrir que l’amour ce n’est que de la chimie qui peut surgir sur une personne que l’on ne soupçonnait pas… Composée d’un casting qui mélange jeunes artistes tels que Ana Carlota Fernández, Alejo Sauras, Jaime Olías (Ange ou démon), Esmeralda Moya (Victor Ros), Àlex Monner (Les bracelets rouges) et acteurs plus confirmés comme José Coronado et Rossy de Palma, il ne laissera pas indifférent.
Matar el tiempo de Antonio Hernández
Le cinéma est aussi l’occasion de s’intéresser à la dure réalité de la vie comme avec Matar el tiempo sur la prostitution via internet. Robert H. Walton, un auditeur, écrasé par une multinationale nord-américaine ainsi que par sa routine et son passé, commerce les services d’une prostituée à travers d’Internet et fini par être le témoin d’une réalité violente dans laquelle il se trouvera immergé. Portée par un casting brillant dont Ben Temple, Yon González (Bajo Sospecha), Aitor Luna (Cuentame un cuento), Frank Feys, Esther Méndez, le film n’a pas encore de bande-annonce.
Techo y comida de Juan Miguel del Castillo
Rocio est une jeune mère célibataire et sans travail qui ne perçoit pas d’aide de l’état. Elle ne peut plus payer le loyer de son appartement. Par dignité et par peur de perdre la garde de son film de 8 ans, elle vit dans la solitude et fait face à une précarité qui s’aggrave chaque jour. Une histoire émouvante, tendre et dure à la fois qui lève le voile sur un système qui exclut certains citoyen.
Tiempo sin aire de Andrés Luque Pérez, Samuel Martín Mateo
Tiempo sin aire est un film poignant qui s’intéresse à la thématique de la vengeance et du pardon. Il est porté par Juana Acosta (Velvet) une actrice qui devrait séduire le jury avec ce personnage détruit par la mort de sa fille. A ses côté, on retrouve Carmelo Gómez, Adriana Ugarte (el tiempo entre costuras), Félix Gómez. Marie est une infirmière colombienne qui a perdu sa fille à cause de militaires. Elle se rend à Santa Cruz de Tenerife accompagné de son fils pour se venger de l’un des assassins dont elle a réussi à trouver une photographie. Gonzalo, un psychologue scolaire est bouleversé par l’arrivée de Marie qui l’implique dans cette recherche obsédante et incessante. Pendant ce temps, la vie d’Iván le tueur et de sa fiancée Vero est sur le point de changer pour toujours…
Le jury de la sélection officielle sera présidé par Judith Colell accompagnée de Manuela Velasco, Nathalie Poza, Patrick Bernabé, Pau Esteve Birba, Santi Amodeo et Unax Ugalde.
– Hablar, de Joaquín Oristrell (Inauguración)
– A cambio de nada, de Daniel Guzmán
– Asesinos inocentes, de Gonzalo Bendala
– Cómo sobrevivir a una despedida, de Manuela Moreno
– El país del miedo, de Francisco Espada
– La deuda (Oliver’s deal), de Barney Elliot
– Los exiliados románticos, de Jonás Trueba
– Los héroes del mal, de Zoe Berriatúa
– Matar el tiempo, de Antonio Hernández
– Requisitos para ser una persona normal, de Leticia Dolera
– Sexo fácil, películas tristes, de Alejo Flahn
– Techo y comida, de Juan Miguel del Castillo
– Tiempo sin aire, de Andrés Luque y Samuel Martín Mateo
Vous pouvez suivre le 18e festival de Malaga tous les jours sur le site officiel de l’organisation.
3 Comments on “Le 18e festival de Malaga”