L’espionne de Tanger, une mini-série culte

L’année 2014 fut celle de EL TIEMPO ENTRE COSTURAS/ l’Espionne de ranger. En effet, la série a été reconnue comme étant  la meilleure mini-série, la meilleure production et la meilleure actrice pour l’interprète du rôle principal : Adriana Ugarte.

L’espionne de Tanger à revoir sur 6play

El Tiempo entre Costuras/ l’espionne de Tanger est tout d’abord un roman écrit par María Dueñas, une écrivaine à succès. Son œuvre s’est rapidement convertie en un best-seller international. Pas étonnant dans ces conditions qu’Antena 3 et BoomerangTV se soient associés pour adapter cette histoire qui a pris la forme d’une mini-série. Composée de 11 épisodes, la fiction se veut fidèle au roman. Le moins que l’on puisse dire est que le succès était au rendez-vous. Le lancement a totalisé plus de 5 millions de téléspectateurs en Espagne. Il s’en est suivi des ventes dans différents pays à travers le monde. En résumé l’espionne de Tanger est une grosse production qui a notamment lancé la carrière d’Adriana Ugarte.

L’espionne de Tanger, l’Histoire avec un grand H dans une histoire (attention spoiler)

L’espionne de Tanger raconte l’histoire de Sira Quiroga (Adriana Ugarte Niños robados, La señora), une jeune Madrilène travaillant depuis son enfance au côté de sa mère Dolorés dans l’atelier de couture de Doña Manuela.

Dans les années 30, Sira se fiance à Ignacio (Raúl Arevalo). Éprit de la jeune femme, il croit en elle et la pousse à suivre son exemple en tentant de devenir fonctionnaire. Pour cela, il lui faut apprendre à taper à la machine à écrire. Mais cette demande fera basculer leur relation. En achetant cette indispensable machine, Sira tombe sous le charme du gérant de la boutique Ramiro Arribas (Rubén Cortada). Avec ses yeux d’un vert profond, son élégance et son charme, Sira décide de tout abandonner pour le suivre.

Ensemble, ils quittent l’Espagne avant le coup d’état de 1936 pour Tanger au Maroc. Avant leur départ, Sira reçoit de son père qui ne la jamais vu grandir de l’argent et des bijoux, lui assurant une rente pour réaliser ses projets. Les débuts à Tanger se déroulent sans encombres, mais le temps passe et Ramiro s’éloigne de Sira, jusqu’à disparaitre du jour au lendemain, laissant une dette à l’hôtel qu’ils occupent. Dépouillée Sira se voit contrainte de fuir la ville et part en direction de Tetuán, la capitale du protectorat espagnol au Maroc.

Arrêtée par la Police suite à une plainte déposée par le Palace où Sira résidait, elle se voit confisquée son passeport et ne peut rentrer en Espagne. Le commissaire suivant son affaire croit en ses explications et lui trouve une place dans une pension tenue par Candelaria (Mari Carmen Sánchez) où elle contribue en réalisant des tâches ménagères. Candelaria découvre rapidement ses talents de couturière et met tout en place pour que Sira puisse ouvrir un atelier de haute couture.

L’espionne de Tanger, une espionne malgré elle :

Doucement, son atelier prend vie et les premières clientes reconnaissent l’œuvre de Sira. Son nom et son talent se font connaitre. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Rosalinda Fox (Hannah New), une jeune anglaise femme du monde amante du ministre des affaires étrangères Juan Luis Begbeder. Rosalinda devient son amie, sa confidente et lui permet de créer des robes pour les épouses des hommes les plus hauts placés installés au Maroc. Son atelier devient la référence de la modernité et de l’élégance. Jamila (Alba Flores) et Félix (Carlos Santos El Chiringuito de Pepe ) son voisin l’aident à adopter les bonne attitudes et à développer son savoir. 

Dans un contexte mondial tendu entre la seconde guerre mondiale, l’installation des dictatures espagnoles et italiennes et la montée du nazisme, tous les pays s’espionnent et organisent des réseaux d’informateurs. Sira devient un élément très prisée par les étrangers. Ses clientes détiennent des informations qui pourraient être utiles à tous les pays. Mais comment une jeune créatrice et couturière pourrait se transformer en espionne?

La vie de Sira prend alors un nouveau tournant, fera-t-elle les bons choix ? Sera-t-elle se protéger ? Reverra-t-elle sa mère et ses amis restés sous le régime franquiste ? Autant d’énigmes qu’il vous reste à découvrir en regardant l’espionne de Tanger.

Une série dramatique, pleine de suspense, de tension, d’espionnage au casting excellent 

Le tournage de l’espionne de Tanger s’est déroulé dans des décors réels et sans plateau.  Madrid, Tétouan, Tanger et Lisbonne sont les lieux des actions, mais aussi des tournages. Les vêtements et les modèles sont des créations fidèles à celles de l’époque avec des références existantes qui donnent encore plus de réalisme à cette fiction. Son succès s’explique aussi par la collaboration de María Dueñas. L’auteur a veillé au scénario pour  qu’il colle au plus prêt à son roman.

Cette série phénomène a été et est toujours récompensée dans différents festivals. Adriana Ugarte a obtenu le Fotograma de plata, le premio ondas, le premio iris, le premio unión de actores en sa qualité de meilleure actrice. Son interprétation a été saluée par les plus grands. Elle a su montrer l’évolution du personnage au fil des années. Adriana a confessé dans différents entretiens s’être servie du roman comme d’un carnet secret pour ressentir les sentiments de son personnage selon les différentes scènes.

Un succès international qui laisse présager une sortie en France :

Le groupe  français Lagardère a acquis la série pour la programmer un peu partout en Europe. Elle a été notamment diffusée en Roumanie, en Croatie, au Nigéria, mais aussi en Italie, en Allemagne et au Portugal. De plus, la Russie, la Hongrie, la Serbie, la Bosnie, le Monténégro, la Macédoine et la Slovénie ont acquis les droits. Mais, ce n’est pas tout puisque la fiction traverse aussi l’Atlantique. Elle a aussi été diffusée en Amérique Latine et jusqu’au Canada. En France, l’Espionne de Tanger est sortie en DVD et a été proposé gratuitement sur le site 6 play.

El tiempo entre costuras fera encore parlé, puisqu’il est possible que nous découvrions la suite de la vie de Sira Quiroga….

Vous pouvez retrouver le roman de María Dueñas sur ibook et aux collections Booket. Le série quand à elle est accessible sur 6 play

*Photographies issues de l’espace presse de Atresmedia. 

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