Alba Flores : « Jamila épaule l’espionne de Tanger depuis le début ».

A l’occasion de la diffusion de L’Espionne de Tanger sur Netflix, Albas Flores revient sur Jamila son premier grand rôle à la télévision bien avant La casa de papel. Celle qui est désormais connue grâce à la fiction Vis a vis se souvient du tournage extraordinaire que fût celui de El tiempo entre costuras.

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Jamila, la confidente de Sira :

Que peux-tu nous dire sur Jamila, ton personnage dans l’Espionne de Tanger?
Jamila est l’amie de Sira. Dès son arrivée à la Pension, elle l’aide et cela durant toute son aventure au Maroc. Jamila apprend beaucoup de Sira et plus elle évolue, plus elle occupe une place importante. D’ailleurs, elle va beaucoup apprendre au tailleur.

Sais-tu coudre?
Des rires. Non, pour être franche, je ne sais pas coudre.

Quel aspect de ton personnage t’a le plus intéressé pour que tu souhaites l’interpréter?
Avec l’Espionne de Tanger, j’ai eu l’opportunité de jouer un personnage d’une culture totalement différente de la mienne et pour moi ce fut un cadeau de pouvoir me mettre dans la peau de Jamila, dans une époque non-contemporaine et au Maroc. En effet, elle était tellement éloignée de moi que ce fût impressionnant.

As-tu lu le livre?
Oui avant les scénarios car je voulais tenter de recueillir toutes les informations possibles sur mon personnage.

Comment s’est passé le tournage au Maroc?
Au moment où j’ai travaillé sur l’espionne de Tanger, j’avais fait très peu de choses pour la télévision. J’avais participé à quelques épisodes dans différentes séries mais je n’avais jamais joué un personnage fixe et tout le monde m’a dit que c’était une fiction différente des autres et finalement ce fût une fiction très spéciale (des rires). Ce n’est pas classique d’aller tourner une série en dehors de son pays avec toute une équipe qui cohabite si loin… J’avais plus l’impression de tourner dans un film plutôt que dans une série et finalement, nous nous sommes convertis en une famille.

Un tournage au Maroc :

Quel est ton meilleur souvenir de tournage?
D’un côté la cohabitation et de l’autre le travail. J’ai eu l’opportunité de pouvoir travailler avec des gens très bons et ce fût impressionnant. L’espionne de Tanger est une grande production. C’était surtout le fait de me mettre dans les costumes de la série durant le tournage. J’avais l’impression de voyager dans une autre époque même lorsque nous tournions à Madrid, je me disais : « ils ont réussi à recréer le Maroc »
Le travail de l’équipe technique, artistique, le maquillage, les costumes, ce fût hallucinant. J’ai appris et j’ai beaucoup profité d’eux.

 

Les décors étaient-ils aussi impressionnant que ce que l’on peut voir dans la série?
Pensais-tu qu’il était possible de recréer le livre dans une série?
Oui car c’est un livre très cinématographique qui se prête au jeu car il y a énormément de descriptions. Quand, je lisais le roman, les images de ces vieux films me venaient à l’esprit. Il est impossible de lire le roman sans se souvenir de Casablanca et des films du même genre. Les scénaristes ont été méticuleux pour maintenir le suspens au moment de l’adaptation et les décisions qu’ils ont pris sont très sages. Je suis sûre que Maria Duenas est d’accord avec eux car je ne l’ai pas entendu se plaindre (des rires).

Avais-tu été au Maroc avant le tournage?
Non, c’était la première fois que j’y allée et j’ai halluciné. Ça me paraissait incroyable d’être si près de l’Espagne mais de voir un pays aussi différent du mien, avec une culture, des valeurs et un mode de vie si différent du notre. Quand j’étais là-bas, je me suis imaginée comment était le pays à l’époque de la série parce que désormais, il est bien différent.

Un succès international :

Es-tu restée en contact avec le reste de l’équipe?
Oui, je parle de temps en temps avec Adriana mais c’est difficile parce qu’elle a tellement de travail qu’il est difficile de la localiser (des rires). Je suis très heureuse de son succès. J’ai retrouvé d’autre collègues sur différents tournages. Généralement, une fois que le tournage d’une série se termine, on enchaine sur d’autres projets et on rencontre un autre groupe.

Qu’as-tu pensé du succès international de la série?
J’en suis très heureuse. Ça en valait la peine juste pour le succès de la série. Le libre avait beaucoup de fans qui avaient envie de mettre des images sur les mots de Maria Duenas.

Que dirais-tu aux gens pour les convaincre de voir la série?
L’espionne de Tanger est un hit de la télévision espagnole, quelque chose qui ne s’est jamais fait auparavant. La série est un vrai travail cinématographique, un film de plusieurs épisodes. C’est une fiction de grande qualité qu’il faut voir juste pour se faire une opinion.

Pour en savoir plus sur la série, nous vous invitons à vous rendre dans notre rubrique spéciale où vous trouverez notamment des interviews inédites des acteurs et des anecdotes sur l’univers de cette espionne si populaire !

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