Esther Acebo : « Monica est fragile mais forte dans La casa de papel ».

Esther Acebo est une comédienne de théâtre qui a fait un passage très remarqué dans la Casa de papel. Dans la peau de Monica, son personnage sème le chaos au sein de l’équipe des braqueurs. Comment l’actrice a t’elle vécu le tournage? Que pense t’elle de son personnage?

Monica, une femme fragile mais forte :

Comment as-tu obtenu ce rôle?
Dans un premier temps, on m’a prévenu qu’il y avait un casting pour une série sous forme de thriller et franchement j’ai trouvé que le concept était très attractif. La casa de papel avait l’air d’une fiction très différente de ce que l’on pouvait voir habituellement à la télévision. A la lecture du court extrait qu’on m’avait donné pour le casting, j’ai trouvé que c’était énorme. Par la suite, on m’a contacté une seconde fois pour un nouveau test puis je me suis absentée quelques jours à Almeria. Durant mon séjour, on m’a rappelé pour un troisième essai en présence de Jaime Lorente pour voir si nous étions compatible à l’écran. L’essai ensemble était un peu magique et à la suite on m’a confirmé que j’avais le rôle.

Qui est Monica?
Monica est l’une des secrétaires de la fabrique de Monnaie et fait partie des otages. Dès le départ, les téléspectateurs découvrent sa fragilité et son côté émotif de part sa situation personnelle puisqu’elle est enceinte et par l’événement qui vient bouleverser son quotidien à savoir le braquage.

Pourrait-elle se mettre dans la peau d’un braqueur?
Je crois qu’elle ne pourrait pas faire partie des braqueurs. Finalement, Monica est une personne très censée et elle peut dans le meilleur des cas faire quelques incursions auprès des braqueurs. Durant le braquage, le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne va pas rentrer les bras croisés à attendre. Elle va tenter de faire pas mal de choses, mais je n’en dirais pas plus (des rires).

Entre le bien et le mal, des personnages complexes :

Monica appréhende t’elle que Berlin découvre qu’elle est vivante?
Pour moi Berlin (Pedro Alonso) est très effrayant. Il m’a fait peur dès la lecture du scénario alors je vous laisse imaginer ma réaction sur le tournage (des rires). Il a tout un cérémonial angoissant et je ne voulais surtout pas imaginer qu’il puisse retrouver Monica.

Monica pourrait-elle pardonner à Arturo?
Monica est une femme qui a des relations complexes avec les hommes. Elle a ce que l’on peut appeler des relations toxiques. Heureusement, elle prend rapidement conscience des choses et elle a suffisamment de courage pour faire face aux situations rocambolesques. Elle est à la recherche de la perfection et sa vie est très ordonnée. Elle est cherche l’amour et elle se dit qu’elle ne l’aura qu’en étant parfaite.
Concernant Arturo, elle va de désillusion en désillusion mais l’amour n’est pas un interrupteur qu’on éteint.

Monica a t’elle des sentiments pour Denver?
Denver est son sauveur et il assume le risque. Bien sûr, elle a eu l’idée de cette mise en scène.

Un tournage à huit clos :

Qu’est ce qui a été le plus difficile à jouer?
La séquence du tir a été l’une des plus difficiles à jouer. C’est quelque chose que je n’avais bien sûr jamais vécu dans la vraie vie. Je ne savais pas combien un tir pouvait être douloureux. C’était compliqué de doser la douleur et les réactions de mon personnage.. Il a fallu que je calibre mon jeu pour que je sois crédible. Toutes fois, l’équipe m’a bien dirigé et je me suis vraiment laissé guidé et c’était très agréable.

Que penses-tu des braqueurs?
J’aime à penser qu’il n’y a pas les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Il n’y a pas que des courageux ou des peureux et me concernant, mon personnage est certes très fragile, mais il a aussi beaucoup de valeurs. Monica va faire preuve de beaucoup de courage et de force.

Comment s’est passé le tournage?
C’était un peu dommage de ne pas croiser tous les acteurs car nous ne tournions pas toujours ensemble. On était enfermé mais devant la caméra. Par exemple, je n’ai pas rencontré le professeur qui est joué par Alvaro Morte durant le tournage.

As-tu une anecdote à raconter?
Oui, durant le tournage je suis constamment couverte de faux- sang qui est très visqueux mais aussi très bon. Un jour de tournage, nous étions gelés et enfermé dans un local. Les autres ont senti une odeur de sucre un peu comme lorsque tu es dans une Feria. Cette odeur c’était moi (des rires) car à cause du froid mon faux sang s’est cristallisé et m’a transformé en caramel ( des rires). Depuis ce jour, une partie de l’équipe m’a surnommé Caramelito.

 Pour tout savoir sur La casa de papel, rendez-vous dans notre rubrique spéciale.

1 commentaire sur “Esther Acebo : « Monica est fragile mais forte dans La casa de papel ».”

  1. J’adore ce à quoi elle fait référence quand elle dit « le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne va pas rentrer les bras croisés à attendre ». Ce genre de scène ajoute tellement de saveur à son personnage. J’apprécie Monica.

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