Todos lo saben inaugure le 71 ème Festival de Cannes

Todos lo saben ou Everybody knows dans sa version internationale ouvre la 71ème festival de Cannes… rien que ça ?! Et oui  un film en langue Espagnol  a eu la lourde responsabilité de lancer le festival international le plus connu.

Un film espagnol n’avait pas inauguré le festival de Cannes depuis 2004. En effet, à l’époque, cette tâche avait été incombé à La Mauvaise Education (la mala educación) de Pedro Almodovar.  Néanmoins, notre verdict est plutôt mitigé. 

Todos lo saben, le premier film Espagnol d’Asghar Farhadi !

Asghar Farhadi est un réalisateur audacieux, connu et reconnu. Vainqueur d’un Golden Globe ou encore d’un Oscar, son travail soigné interpelle partout sur son passage. Ainsi, Le Client ou encore Le Passé avec Ali Mossafa, Bérénice Bejo et Tahar Rahim ont marqué les esprits. Le plus international des réalisateurs Iranien, Farhadi est toujours à la recherche de nouvelles expériences. Avec Todos lo saben, il tourne son premier film en Espagnol et en Espagne. Un défit puisque le cinéaste ne parle pas cette langue.

Todos lo saben, un casting que Everybody knows !

Farhadi a su s’entourer pour ce projet made in Spain. Bien sûr, le cinéaste a fait parler en réunissant Penélope Cruz et Javier Bardem qui sont déjà à l’affiche ensemble de Escobar. A leur côté, on retrouve Barbara Lennie, une comédienne respectée depuis La Niña de Fuego.  A ces noms d’ajoutent Ricardo Darin actuellement à l’affiche de El Presidente. Enfin, ce film choral est complété Eduard Fernandez vu dans l’Homme aux mille visages. Elvira Minguez (El Tiempo entre costuras, l’espionne de Tanger), Sara Salamo (B&B de boca n boca) et Inma Cuesta (la novia, Julieta).

Todos los saben, un drame familial :

Synopsis : Laura est de retour avec ses enfants dans son village familial. Elle fait le voyage de Buenos Aires à l’occasion d’un fête de famille, le mariage de sa soeur. Mais ce qui devait être un brève séjour se transforme en cauchemar. La disparition de sa fille vient bousculer ce moment de bonheur et réveille les vieilles rancoeurs…

Le film se fait oublier pour vivre une réelle expérience. En effet, l’histoire, les détails, la culture espagnole, les coutumes tout est pensé, tout est étudié. De ce fait,  le récit prend vie et devient une réalité dans l’esprit du spectateur.  Néanmoins, une fois le drame éclaté, les péripéties deviennent prévisibles et le temps en devient par conséquent long. Difficile de considérer ce film comme un thriller .Finalement, on fini par se désintéresser des personnages dont certains sont trop peu présent pour se faire réellement une idée de la situation.

Iran, Espagne, France, Asghar prouve une nouvelle fois que le cinéma est un art universel, sans frontière, sans maitriser la langue. Par ici pour découvrir nos entretiens avec l’équipe du film.

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