Les productions latines s’invitent au Festival de Cannes

Le 69 ème Festival de Cannes se tiendra du 11 au 22 mai. Entre les sélections officielles et les programmes parallèles, cette année, les productions latines seront très nombreuses à monter les marches. Voici un petit récapitulatif du meilleur des latinos cannois !

Si lors des éditions précédentes les productions latines étaient peu présentes, la soixante neuvième édition du festival de Cannes offre cette année un medley latino avec environs une dizaines de films présentés dans l’ensemble des différentes catégories.

Almodovar le grand retour en compétition :

Depuis l’annonce officielle de la sélection, tout le monde attend avec impatience la présentation de Julieta, le nouveau long-métrage de Pedro Almodovar qui fait parti de la compétition officielle du Festival de Cannes. Présent à Paris il y a quelques jours, le réalisateur a assuré aux journalistes qu’il pouvait vivre sans palme d’or mais ça fait des années qu’il espère remporter la récompense suprême qu’il manque à son large palmarès. Cette année sera t’elle la bonne pour le réalisateur espagnol? En attendant, toute l’équipe de Julieta composée entre autre d’Adriana Ugarte, Emma Suarez, Michelle Jenner, Daniel Grao, Imna Cuesta montera foulera le tapis rouge le 17 mai !

Un certain regard sur l’Argentine : 

La section un certain regard a été créée par Gilles Jacob en 1978 avec pour objectif de faire concourir des films originaux mettant en avant de jeunes talents. Cette année, le long-métrage la larga noche de Francisco Sanctis réalisé par Francisco MÁRQUEZ et Andrea TESTA représentera l’Argentine. Premier film, il raconte l’histoire de Francisco Sanctis, un père de famille sans histoire qui se tient à distance des controverses et de la politique. Un soir, il reçoit des informations sur deux personnes menacées d’être enlevées par les soldats de la dictature. Il doit prendre une décision cruciale: risquera-t-il sa propre vie pour sauver celle des autres ?

Séance Spéciale : le roi de France vu par un espagnol.

Le long-métrage la mort de Louis XIV sera diffusé dans le cadre des séances spéciales du Festival. Réalisé par le réalisateur espagnol Albert serra, le film retrace les dernières heures du roi soleil. A son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le Roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s’affaiblit de plus en plus. C’est le début de la lente agonie du plus grand roi de France, entouré de ses fidèles et de ses médecins.

La Quinzaine des réalisateurs entre le Chili et l’Argentine :

Neruda est un biopic sur le célèbre Pablo Neruda réalisé par Pablo Larraín avec Gael García Bernal, Alfredo Castro, Luis Gnecco.

1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète.
Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et sont alors dans l’obligation de se cacher. Il joue avec l’inspecteur, laisse volontairement des indices pour rendre cette traque encore plus dangereuse et plus intime. Dans ce jeu du chat et de la souris, Neruda voit l’occasion de se réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende littéraire.

Poesía sin fin d’Alejandro Jodorowsky est un long-métrage chilien qui vous fait voir la vie autrement Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowski, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz Varín, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.

Courts-métrages, cinéfondation :

Un peu moins médiatique, le Festival propose tous les ans une séries de courts-métrages qui permet notamment de découvrir de nouveaux talents. Cette année, Juanjo GIMENEZ représentera l’Espagne avec Timecode une production de 15 minutes sur des gardiens de nuit.

Côté jeunes artistes, la Cinéfondation propose de découvrir les oeuvres venues du Mexique, de l’Argentine ou encore du Venezuela dont

La culpa probalemente de Michael LABARCA, Las razones del mundo d’Ernesto MARTĺNEZ BUCIO et Business de Malena VAIN.

En marge de tous ces événements de nombreuses sociétés de productions espagnoles présenteront leurs dernières créations lors du fameux Marché du film.

Cette année, nous vous proposons de suivre le festival comme si vous y étiez via notre rubrique spéciale.

 

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