Dieu, ma mère et moi au cinéma dès le 4 mai

Avis aux amateurs de cinéma espagnol !

Dieu ma mère et moi, la comédie déjantée sur la religion sort dès le 4 mai dans les salles françaises.

Dieu sa mère et moi est le dernier long-métrage du réalisateur espagnol-uruguayen Federico Veiroj. Sorti en 2015 en Espagne, il a obtenu deux prix au prestigieux festival de San Sebastian puis a ensuite été sélectionné pour la compétition officielle du Festival du film de Toronto.

Pour son troisième film, Federico Veiroj s’est inspiré de faits réels enfin presque. A la base, l’idée est née lorsqu’il entend parler de la tentative d’apostasie de son ami Álvaro Ogalla. L’apostasie est l’attitude d’une personne, appelée un apostat, qui renonce publiquement à une doctrine ou une religion. Pour le réalisateur, cet acte solennel relevait plus  d’un fantasme, d’un défit intérieur très tentant qui l’a amené à créer un conte fictionnel avec des touches de fable qui pourraient facilement être transposées dans d’autres pays.

Gonzalo Tamayo, madrilène d’une trentaine d’années, poursuit toujours ses études de philosophie, sans grande conviction. Au tournant de sa vie d’adulte, Gonzalo pense qu’un obstacle entrave son aspiration à réinventer sa vie : on ne lui a jamais demandé son consentement pour être baptisé ! Il décide donc d’apostasier et entreprend des démarches pour être radié des livres de l’Eglise. Il voit dans cette rupture radicale la fin de ses tourments et de son attachement à sa mère. Il entre alors dans une course folle, de prélat en cardinal, entraînant dans son sillage un doux chaos. A travers cette quête irraisonnée aux yeux de tous, il revisite son passé et est envahi par de drôles de visions. Va-t-il accéder à sa liberté ?

Côté casting, le réalisateur décide de mêler fiction et réalité en demandant à Álvaro Ogalla l’homme à l’origine de projet de jouer Gonzalo Tamayo, le personnage principal en quête de renouveau. Les autres protagonistes sont interprétés par des acteurs confirmés et populaires tels que Barbara Lennie (La niña de Fuego, Isabel), Marta Larralde (Grand Hôtel, Seis Hermanas), Vicky Peña, Juan Calot, Kaiet Rodriguez et Andrés Gertrudix (l’orphelinat). Dieu sa mère et moi est une comédie qui fait réfléchir sur la place de la religion et sur ce qui peut amener un homme à garder la foi à l’âge adulte.

Pour les chanceux qui vivent dans la région parisienne et ses alentours, l’association Espagnolas en París organise une avant première le lundi 2 mai en présence Álvaro Ogalla au Cinéma Majestic Passy. Plus d’informations ici. 

Le film sera ensuite diffusé dans quelques salles un peu partout en province.

Source : Panama distribution

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