#Netflix : Roberto Enriquez revient sur son personnage dans la cocinera de Castamar

Roberto Enriquez est Diego de Castamar dans la série La cocinera de Castamar/ la cuisinière de castamar sur Netflix. Un noble honnête et bon qui se retrouve à évoluer entre amour imprévu et complots politiques. Rencontre avec l’acteur Roberto Enriquez qui vous dit tout sur son personnage.

#Netflix : Roberto Enriquez revient sur son personnage dans la cuisinière de castamar
#Netflix : Roberto Enriquez revient sur son personnage dans la cuisinière de castamar

Roberto Enriquez cumule depuis plusieurs années les rôles dans les séries à succès. Si sa filmographie est trop longue à énumérer, on pourrait toutefois vous citer la señora, El embarcadero, vis a vis, après toi le chaos. Le comédien choisi méticuleusement chacun de ses personnages. La cocinera de castamar le montre dans la peau d’un noble qui reprend goût à la vie après un drame familial. L’occasion por Roberto Enriquez de revenir sur le tournage de cette fiction qui vous donne faim.

Roberto Enriquez est Diego de Castamar, un héritier trop honnête pour la noblesse :

Qui est Diego ton personnage dans la série?
Diego de Castamar est un duc et l’héritier du domaine. Depuis la guerre de succession en Espagne qui a vu la victoire des Bourbons, il gagné en noblesse. En effet, il en a tiré des bénéfices car il soutenait le vainqueur Felipe Quinto dont il était l’un des cavaliers. Il est donc devenu un grand d’Espagne au moment où commence la série. Après cette guerre, un événement tragique va chambouler sa vie…

Comment vit-il le drame qui va s’abattre sur sa famille?
Le premier épisode raconte la perte de ma femme. Mon personnage est un homme qui vit une profonde dépression. En effet, son épouse est décédée après une violente chute de cheval et alors qu’elle était enceinte de leur premier enfant. Il vit une histoire très douloureuse qui le pousse vers cet état dépressif. La seconde partie de ce début est consacrée à la cuisinière de la demeure. Cette dernière quitte son poste et arrive donc Michelle Jenner pour la remplacer.

Comment se passe leur rencontre?
Je découvre la cuisinière à un endroit où elle ne devrait pas être : la bibliothèque. C’est une femme très cultivée qui s’intéresse à un livre que je possède. J’entre et je me retrouve face à elle et je m’interroge : « que fait-elle ici? » C’est à partir de là que démarre l’histoire…  

Comment Roberto Enriquez a construit son personnage :

Qu’est-ce qui caractérise ton personnage?
Diego est un homme honnête. C’est quelqu’un qui ne peut pas mentir son entourage et il est un peu prisonnier de son honnêteté. Il est comme enfermé dans son cercle et ne peut pas par exemple se marier à une femme dont il n’est pas amoureux. Pourtant, par rapport à position sociale, il devrait se remarier mais il refuse à cause de ce désir de vivre en accord avec ses principes et c’est ce qui le caractérise.

Qu’est-ce qui est difficile dans le fait de créer un personnage d’époque?
Pour moi, jouer un personnage d’époque n’est pas plus difficile qu’un contemporain. Tout d’abord parce que je crois que les sentiments, la passion ou les bassesses des êtres humains n’ont pas tellement changé. Ensuite, bien sûr, les costumes, les comportements, les manières de saluer sont différentes, mais pas si éloignées et j’ai l’habitude notamment grâce au théâtre. L’objectif est de raconter une histoire au téléspectateur peut importe l’époque de la série car on s’adresse à des gens contemporains donc je crois qu’on d’adapte en reprenant les codes de l’époque mais en faisant en sorte que les gens comprennent.

T’es-tu inspiré d’un personnage pour créer le tient?
Avant de lire le scénario, j’ai lu le livre sur lequel est basé la série. J’avoue l’avoir lu à plusieurs reprises. Lorsque l’on adapte un roman, c’est un peu un cadeau pour les acteurs car tout le travail de préparation que l’on doit faire lorsque l’on reçoit un scénario comme les réflexions autour des pensées du personnage, les petits détails, la construction est faite dans le livre. C’est un merveilleux matériel de travail pour s’inspirer et trouver des choses qui ne sont pas dans le scénario. Pour les fondations, je me suis donc appuyé sur le roman.

Autour de la série : Selon Roberto Enriquez qu’est qui va intéresser les spectateurs?

Qu’est ce qui peut plaire dans la série?
C’est une fiction qui parle de politique et qui confronte deux aspects de la société de l’époque : les aristocrates et ceux qui se situent de l’autre côté : les serviteurs. La série a de nombreux éléments qui la rendent attractive.

Comment avez-vous adapté cette histoire du XVIIIe siècle à nos jours?
Par exemple, dans la série notre famille a un membre qui est de couleur. Il s’agit de mon frère adoptif. Dans cette société qui reste encore un peu médiéval on a voulu marquer l’illustration du changement. Mon frère est éduqué comme un artistocrate et non pas comme un esclave. Au XVIII siècle, on imagine que cela aurait été impossible mais on l’a quand même intégré à la fiction. Je crois que cela produit un élément intéressant de fiction. Une personne de couleur qui ne joue pas à un esclave pour cette époque et à qui il va arriver de nombreux rebondissements.

Est-ce une série d’époque?
La série se déroule au XVIIIe siècle avec des éléments de langage, des costumes, mais la subtilité est qu’on arrive vers le téléspectateur avec des sujets plus modernes. Je suis fier de faire partie de cette série et je crois que le résultat est bon et nous en sommes content.

Comment s’est passé la fin de tournage?
Le tournage de la série a démarré après le confinement alors pour moi ça a été étrange. Se remettre à travailler ça a été comme un retour à la normalité. Après tout ce qui s’était passé, je ne sais pas comment l’expliquer, mais j’avais une sorte de pulsion, une envie de travailler. J’aime ce que je fais mais dans ce cas précis après tout ce qu’avait occasionné ce virus, tourner m’a rendu heureux et un peu triste de finir. D’ailleurs, il y a une surprise à la fin…

Vous pouvez voir Roberto Enriquez sur Netflix dans la cuisinière de Castamar et dans Après toi le chaos.

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