Carlos Hipólito : « Vis a vis est une série qui respecte les spectateurs »

Alors que Vis a vis a subi un nouveau rebondissement inattendu, nous avons pu parler avec Carlos Hipólito alias Leopoldo Ferreiro, le père de Macarena. Comment a-t’il vécu ces dernières scènes?

Attention spoiler !

Les téléspectateurs qui suivent la série ont pu découvrir le tragique destin de Leopoldo… Qu’as-tu pensé de ce final au moment où tu as lu le scénario? Est-ce que tu t’attendais à une telle fin pour ton personnage?
Je le savais depuis un bon moment. Cet été, dans l’intervalle de la première et de la seconde saison, on m’a informé que l’intrigue de Karim et de l’Egyptien ne pouvait pas durer éternellement. V’est à ce moment qu’on ma dit que Leopoldo, mon personnage allait soit disparaitre soit être relégué dans une trame moins importante. J’ai demandé à Alex Pina si mon personnage pouvait disparaitre brutalement au lieu de prolonger la trame. C’est un bon personnage qui méritait d’avoir une bonne sortie. Les scénaristes m’ont promis un final épique et ils ont tenu parole. Le final de Leopoldo est joli, plein d’émotion. Il est surtout très puissant visuellement et en plus c’est un composent de l’intrigue.
ATTENTION SPOILER : Léopoldo tente de sauver ses enfants et préfère s’immoler pour les sauver. Je suis très triste de quitter vis a vis car c’est une série que j’adore mais d’un autre côté, je me sens très fier et reconnaissant d’avoir fait parti d’une grande fiction comme celle-ci.

La tragédie est-elle inévitable pour les Ferreiro?
Je crois que oui. Leopoldo a entrainé sa famille sur un chemin qui semble de pas avoir d’issue. Une fois qu’un type normal transgresse si soudainement et de façon sauvage toutes les règles qu’il avait suivi auparavant allant jusqu’au meurtre, quel retour en arrière est possible? Ne devrait t’il pas finir en prison? Il a tué l’Egyptien et même si c’était un dangereux meurtrier, cet homme était un être humain. Je pense que ce moment a marqué la fin.

Peux-tu nous donner ton avis en tant que téléspectateur. Face à autant de drames, comment doit réagir Macarena?
Je suis très curieux de voir sa réaction. Macarena s’est convertie en un personnage multiforme. Elle est bonne puis mauvaise. Elle est un mélange de plusieurs choses et c’est très difficile de la suivre… Je ne sais pas comment elle va réagir. Je suis très curieux de le découvrir.

Après autant de tragédies, existe t’il une lumière au bout du tunnel?
Je ne sais pas ce qui se passera mais il doit y avoir de la lumière. Je crois que la série sait très bien faire l’équilibre entre l’ombre et la lumière.

Peut-on imaginer une scène où elle laisse tout ce qui s’est passé pour un nouveau départ?
Le dernier épisode de Leopoldo est un monologue dans lequel il parle de sa femme et c’est quelque chose qui m’a beaucoup ému. C’est une sorte de reconnaissance envers sa femme, sa compagne. Je suis très heureux quand je me souviens de cette scène. Elle fut très agréable à tourner car j’avais autour de moi mes deux enfants interprétés par Maggie Civantos et Daniel Ortiz. Ce fût très beau. Ce fût aussi très important de tourner la scène de la mort d’Encarna, la femme de Leopoldo qui décède dans ses bras. Ce fût très bref mais très intense.
Bien sûr, je garde aussi les vis a vis avec ma fille et les scènes en famille qui semblaient sinistres, mais qui étaient très amusantes.

Ton personnage avait plusieurs facettes. Comment aimerais-tu que le public s’en souvienne?
J’espère que les gens se souviendront de Leopoldo comme d’un homme basiquement bon qui s’est vu obligé de faire des choses qu’il ne voulait pas faire et qui a toujours fait de sa famille une priorité absolue au détriment de sa vie. J’aimerais que les téléspectateurs se souviennent de lui comme une personnage brave qui a été obligé de vivre une vie qu’il ne voulait pas vivre, mais qui l’a assumé avec un courage brutal. J’arrive à sa fin avec l’idée qu’il a toujours voulu sauver sa famille. C’est pour ça que c’est un personnage dont il est agréable de se souvenir. Leopoldo s’est adapté à toutes les circonstances même si elles étaient très dures pour lui et ça lui a coûté de trahir ses principes. Il ne faut pas oublier que c’était un policier habitué à une discipline militaire. C’était un homme bien et au final ça a été très difficile pour lui de se retrouver du côté du mal, mais il a aussi fait de bonnes choses qui pourraient générer de l’admiration de la part du public.

Qu’a donné Vis a vis a Carlos?
Je me sens très fier d’avoir pu participer à cette série et je remercie les scénaristes de m’avoir fait confiance en me donnant le rôle de Leopoldo qui est un personnage très bon. J’ai appris beaucoup sur cette série, je me suis fait de nouveaux amis pour la vie parmi les membres du casting. Je n’ai rien d’autres que des paroles de joies et de remerciements. Travailler sur Vis a vis a été un privilège.

Pourquoi vis a vis doit être une série à ne pas manquer?
C’est une série qui est reconnue comme une fiction qui traite d’une thématique différente, avec une forme distincte de narration et avec un énorme respect envers le téléspectateur dans le sens où elle a de la considération pour le public. Elle s’adresse à un public adulte qui est prêt à voir toutes ces différentes action et toutes ces trames qui semblent très réelles. Elle contribue à faire avancer la télévision espagnole conjointement à d’autres fictions.

Carlos vous fait des adieux mais la série continue chaque mercredi soir sur Atresplayer. Si vous n’avez pas encore suivi cette seconde saison, les anciens épisodes sont aussi disponibles sur le player. 

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