Entre rires et émotions, la 31ème cérémonie des Goya a réuni le temps d’une soirée le meilleur du cinéma espagnol. Du grand gagnant le film El Monstruo viene a verme aux perdants de la soirée, nous résumons pour vous cet événement incontournable du cinéma espagnol !
La cérémonie des Premios Goya est l’événement à ne pas manquer lorsque l’on est un cinéphile pure et dure. L’événement réuni le temps d’une soirée, le meilleur du cinéma espagnol.
Cette 31 ème cérémonie toujours présidée par Dani Rovira était sans doute l’une des meilleures éditions. Les chiffres en sont d’ailleurs la preuve, elle a réussi à rassembler plus de 3 millions de téléspectateurs. Il faut dire que tout le petit monde de l’audiovisuel espagnol était là : des acteurs de Velvet Paula Echevarria, Adrian Lastra, Manuela Velles, Asier Etxeandía, Miriam Giovanelli, Javier Rey aux illustres gagnants des éditions précédentes, Natalia de Molina, Penelope Cruz, Carmen Manchi, les acteurs et cinéastes de tout le pays ont répondu présent. Seule Adriana Ugarte était aux abonnés absents surement parce qu’elle n’était pas nommée.
El Monstruo viene a verme, le grand gagnant de la soirée et Tarde para la ira, le meilleur film de l’année !
Avec 9 prix sur ses 12 nominations, le long-métrage El Monstruo viene a verme réalisé par Juan Antonio Bayona est le grand gagnant de la soirée. Adapté d’un roman du même nom de Patrick Ness, le film raconte l’histoire de Conor un jeune garçon qui a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Une belle histoire aux effets spéciaux impressionnant réalisé par Juan Antonio Bayona à qui l’on doit l’effrayant film L’Orphelinat. Il est déjà sorti dans les salles françaises en janvier dernier et a enchainé au fil des heures les récompenses détrônant toutes les autres productions sur son passage.
Seul les prix du meilleur film et celui du meilleur scénario lui échappent…Ils sont remis à Tarde para la Ira de Raúl Arévalo un thriller qui raconte l’histoire de Curro, un homme qui est condamné à faire de la prison suite à au braquage d’une bijouterie. Huit années après, il est libéré et souhaite commencer une nouvelle vie avec sa fiancé et son fils. Malheureusement, il se retrouve dans une situation délicate suite à sa rencontre avec un certain José… Manolo Solo remporte d’ailleurs le prix du meilleur rôle secondaire offrant un troisième prix au long-métrage dont on espère la sortie en France dans les prochains mois.
Le sacre d’Emma Suarez et la renommée de Pedro Almodovar :
Palmarés de las 31 edición de los Premios Goya:
Mejor película: Tarde para la ira, de Raúl Arévalo
Mejor dirección: J.A. Bayona, por Un monstruo viene a verme
Mejor actriz protagonista: Emma Suárez, por Julieta
Mejor actor protagonista: Roberto Álamo, por Que Dios nos perdone
Mejor guión adaptado: Alberto Rodríguez y Rafael Cobos, por El hombre de las mil caras
Mejor guión original: David Pulido y Raúl Arévalo, por Tarde para la ira
Mejor montaje: Bernat Vilaplana y Jaume Martí, por Un monstruo viene a verme
Mejor película iberoamericana: la argentina El ciudadano ilustre, de Gaston Duprat y Mariano Cohn
Mejor actriz de reparto: Emma Suárez, por La próxima piel
Mejor película documental: Frágil equilibrio
Mejor cortometraje documental: Cabezas Habladoras, de Juan Vicente Córdoba
Mejor actor de reparto: Manolo Solo, por Tarde para la ira
Mejor diseño de vestuario: Paola Torres, por 1898.Los últimos de Filipinas
Mejor sonido: Marc Orts, Oriol Tarragó y Peter Glossop, por Un monstruo viene a verme
Mejores efectos especiales: Félix Bergés y Pau Costa, por Un monstruo viene a verme
Mejor música original: Fernando Velázquez, por Un monstruo viene a verme
Goya de Honor: Ana Belén
Mejor película europea: Elle, de Paul Verhoeven
Mejor actriz revelación: Anna Castillo, por El olivo
Mejor dirección de producción: Sandra Hermida, por Un monstruo viene a verme
Mejor canción original: ‘Ai, ai, ai’ de Silvia Pérez Cruz, por Cerca de tu casa
Mejor actor revelación: Carlos Santos, por El hombre de las mil caras
Mejor cortometraje de animación: Decorado, de Alberto Vázquez
Mejor película de animación: Psiconautas, los niños olvidados
Mejor dirección artística: Eugenio Caballero, por Un monstruo viene a verme
Mejor maquillaje y peluquería: David Martí y Marese Langan, por Un monstruo viene a verme
Mejor cortometraje de ficción: Timecode, de Juanjo Giménez
Mejor dirección de fotografía: Óscar Faura, por Un monstruo viene a verme
Mejor dirección novel: Raúl Arévalo, por Tarde para la ira