Grand Hôtel : Pedro Alonso nous dévoile la vengeance de Diego

Pedro Alonso (Bajo Sospecha) interprète Diego, le mari d’Alicia dans la série Grand Hôtel . Alors que celui-ci a récemment découvert l’identité de l’amant de sa femme, il semble plus que jamais décidé à se venger.

Que réserve la fin de la série pour Diego alias Adrian?

Pedro Alonso vous dit tout sur le final de Grand hôtel

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Pedro Alonso a accepté de nous dévoiler quelques secrets sur la fiction.

Pedro Alonso interprète Diego, le méchant de la série Grand hôtel :

Diego a découvert que l’amant d’Alicia (Amaia Salamanca) est Julio (Yon Gonzalez). Néanmoins, il était jusqu’ici prisonnier. Arrivera-t’il à se venger de Julio ?
La relation entre Diego et Julio est une histoire fatale qui va exploser et ce qui va se passer devait arriver de toute façon (des rires). Ils étaient destinés à se trouver. Nous arrivons à la fin de la série et il y a beaucoup de choses qui vont se libérer lors de l’affrontement entre les deux hommes. D’ailleurs, ça sera un moment crucial de Grand Hôtel.

Jesús Cisneros, doña Teresa… Il y a beaucoup de personnes qui veulent se venger de Diego. Arrivera-t’il à leur échapper?
Je crois que Diego a mal gérer la tournure qu’ont pris ses sentiments (des rires). Désormais, il est harcelé de toutes parts, mais les animaux blessés sont plus dangereux donc… L’affrontement avec chacun d’eux promet des moments de hautes tensions (des rires).

Diego mérite t’il une fin heureuse ou doit-il payer pour ses crimes?
Le bon côté de ma profession réside dans le fait que je n’ai pas à juger les personnages. Bien sûr, certaines choses peuvent te paraître bonnes et d’autres mal, mais le côté positif est de trouver en notre personnage ce qui fait de lui un être humain.En effet, même pour les personnes les plus monstrueuses, on doit trouver une perpective qui montre qu’ils ont une raison de faire ce qu’ils font. D’une certaines façon, on doit justifier leurs actes.

Et justement dans le cas de ton personnage?
Dans mon cas, Diego gère ses sentiments de travers, mais il le fait parce qu’il croit qu’il a raison de les manifester de cette façon. Qui suis-je pour décider s’il mérite de mordre la poussière ou pas… Mais oui, je pense que je cours un sérieux danger (des rires).

Le regard des téléspectateurs sur Pedro Alonso :

Aimes-tu jouer le méchant du Grand Hôtel ?
Les personnages qui franchissent les limites de la correction exigent une prise de risque. Hors, lorsque qu’il y a ce risque, il y a aussi de l’émotion. Ce sont des personnages pleins de surprises et de vrais cadeaux. Avec Diego, j’ai eu beaucoup de frayeurs car j’avais des trames narratives très compromises. On peut dire que la situation était parfois très extrême… Malgré cela, c’est aussi ce qui a fait que les choses se sont très bien passées. En conclusion, je dirais que c’est un personnage très gourmand.

Que te disent les téléspectateurs de la série qui te croisent dans la rue?
Ils me disent qu’ils comprennent parfaitement les motivations de mon personnage et qu’ils sont certains que Diego a beaucoup de tendresse (des rires). Je crois qu’il y a des opinions très controversées dans la rue, mais tout le monde me commente quelque chose sur Diego. De surcroit, ils me le disent avec beaucoup de complicité.

Quelle est ta réaction face aux commentaires du public?
Je suis d’ailleurs surpris car j’ai des amis qui ont interprété des personnages méchants et qui n’ont pas eu le droit à ce genre de réactions. En effet, les gens les incriminaient dans les rues. Personnellement, on ne m’a jamais dit quelque chose de mal. C’est le méchant qui génère le jeu.

Quelle est la chose la plus curieuse qui te soit arrivée avec un fan de Grand Hôtel?
Un jour, alors que je me baladais dans le Madrid de los Austrias, une voiture s’est arrêtée à côté de moi et une fenêtre s’est baissée. Une dame âgée était assise. Elle était très bien habillée et elle semblait aisée. Je dirais d’ailleurs qu’elle avait un peu du style de Doña Teresa, mais du 20e siècle. Elle m’a demandé : « Tu es de Grand Hôtel? » Je lui ai répondu oui. Finalement, elle m’a dit : « Je veux que tu saches que ton personnage est le plus logique de tous ».

J’ai halluciné et je me suis demandé comment fonctionner la tête de cette femme pour penser de cette façon.

Pedro Alonso fait son bilan sur le final de la série :

Comment aimerais-tu que se termine Grand Hôtel?
Il y a toujours un point de tristesse lorsque quelque chose de bien s’arrête comme c’est le cas ici. Néanmoins, j’ai pris en compte que c’est une série qui a été bien soignée. Terminer avec une bonne ambiance, avec un bon ton et finaliser comme les grands, je le prends comme une bonne nouvelle. Effectivement, quelques fois certaines choses s’usent avant le final. En deux ans, Grand Hôtel a été une traversée pour se souvenir.

Que t’a apporté le personnage de Diego?
Je venais de terminer une série de trois ans en Galice lorsque l’on m’a appelé pour faire Grand Hôtel. Cette fiction était tout le contraire de ce que je faisais à l’époque. Ce fût comme un exercice de confiance de la part de la production et d’Antena 3. De plus, ils ont misé d’avantage sur moi. Ils ont fait confiance en mes capacités à défendre ce rôle. Leurs actes m’ont touché.

Quel regard portes-tu sur cette expérience?
J’ai une profonde gratitude pour ce qu’ils ont fait pour moi et pour défendre Diego. J’ai essayé de travailler sur ce personnage de la façon la plus complice possible. En conclusion, tout s’est bien passé et j’ai fait de mon mieux pour cette série.

As-tu gardé un souvenir physique de la série comme un costume, une chemise ou une cravate par exemple?
Dans quelques série sur lesquelles j’ai travaillé, j’ai emporté un souvenir de mes personnages. J’aurais aimé emporter le salon en entier et quelques voitures qui sont apparues dans la série (des rires). Ce que j’ai gardé, ce sont de bonnes sensations et le fait d’avoir rencontré une grande équipe. En effet, j’ai connu de bonnes personnes et c’est la chose la plus importante dans ce travail. C’est quelque chose qui n’a pas de prix et il n’y a pas de salon ou de voitures qui puisse remplacer cela (des rires).