Avis aux amateurs de cinéma espagnol, Netflix a de nouveau entendu votre appel !
Dieu ma mère et moi, la comédie déjantée sur la religion est désormais disponible sur la plateforme américaine !
Dieu sa mère et moi est un long-métrage réalisé par le cinéaste espagnol-uruguayen Federico Veiroj. Sorti en 2015 en Espagne, ce film n’a pas laissé les critiques indifférentes. En effet, il a notamment obtenu deux prix au prestigieux festival de San Sebastian ainsi qu’une sélection dans la compétition officielle du Festival du film de Toronto.
Dieu ma mère et moi, une fiction largement inspirée d’un fait réel…
Pour son troisième film, Federico Veiroj s’est inspiré de faits réels enfin presque. Effectivement, son projet prend forme d’une façon très inattendue. Au départ, l’idée est née lorsqu’il entend parler de la tentative d’apostasie de son ami Álvaro Ogalla. L’apostasie est l’attitude d’une personne, appelée un apostat, qui renonce publiquement à une doctrine ou une religion. Pour le réalisateur, cet acte solennel relevait plus d’un fantasme voir d’un défit intérieur très tentant. C’est ce constat qui l’a amené à créer un conte fictionnel avec des touches de fable qui pourraient facilement être transposées dans d’autres pays.
La religion, une décision prise par nos parents dès notre plus jeune âge.
Gonzalo Tamayo est un madrilène d’une trentaine d’années. Toujours à la recherche d’un but dans sa vie, il poursuit ses études de philosophie, sans grande conviction. Au tournant de sa vie d’adulte, Gonzalo pense qu’un obstacle entrave son aspiration à réinventer sa vie et que c’est dans son passé que la réponse se trouve. En effe, on ne lui a jamais demandé son consentement pour être baptisé !
Face à ce constat, il décide donc d’apostasier et entreprend des démarches pour être radié des livres de l’Eglise. Une décision peut commune qui va lui valoir quelques ennuis. Malgré les obstacles, il voit dans cette rupture radicale, la fin de ses tourments et de son attachement à sa mère. Pour réussir à trouver un sens à son existence, il entre alors dans une course folle, de prélat en cardinal. Peu peu, il entraine dans son sillage un doux chaos. A travers cette quête irraisonnée aux yeux de tous, il revisite son passé. Finalement, il est envahi par de drôles de visions. Va-t-il accéder à sa liberté ? La religion est-elle réellement ce qui a modifié son parcours?
Comédie ou réelle réflexion ?
Dieu ma mère est moi est une comédie qui offre une réelle interrogation sur la religion. Côté casting, le réalisateur décide de mêler fiction et réalité. Ainsi, il fait le pari plutôt osé de demander Álvaro Ogalla d’interpréter le personnage principal. Comme indiqué plus haut, il est autre que l’homme à l’origine de projet. Ainsi, il revit à travers, Gonzalo Tamayo une période plutôt peu commune de son existante. Les autres protagonistes sont interprétés par des acteurs confirmés et populaires. En effet, on y retrouve Barbara Lennie (La niña de Fuego, Isabel) ou encore Marta Larralde (Grand Hôtel, Seis Hermanas). Enfin, Vicky Peña, Juan Calot, Kaiet Rodriguez et Andrés Gertrudix (l’orphelinat) ferment la liste de l’entourage à accompagner sa quête surprentente.
En conclusion, nous vous dirons simplement que Dieu sa mère et moi est une comédie qui fait réfléchir sur la place de la religion. En effet, cette dernière étant décidée par nos parents à la naissance, ce film se demande ce qui peut amener un homme à garder la foi à l’âge adulte.
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Source : Panama distribution