Le 7 novembre dernier a sonné le coup d’envoi du 13ème festival du Cinéma espagnol de Marseille. Cet évènement en plein essor et détenant un partenariat non négligeable avec le prestigieux festival de Malaga a proposé une nouvelle fois une sélection innovante et surprenante.
Cette année, plus de 40 films ont été diffusés : documentaires, fictions, court-métrages… et un hommage a été rendu à la grande Marisa Paredes pour l’ensemble de sa carrière.
Côté sélection, elle était très en phase avec les tendances des festivals espagnols tout comme le palmarès dévoilé le 15 novembre dernier.
Le grand gagnant de cette treizième édition est le film de Paco Leon Carmina y Amén présenté en ouverture avec deux récompenses dont celui du prix du public. Peu connu en France, ses productions intéressent depuis des années les festivals indépendants. Vous pouvez consulter notre article sur la saga Carmina.
Autre films dont nous vous avions déjà parlé 10.000 km de Carlos Marques Marcet qui a gagné le prix Opera Prima. Primé pas moins de quatre fois au dernier festival de Malaga, il avait créé la surprise. Ce long-métrage qui traite des relations à distance a failli représenter l’Espagne à la prochaine cérémonie des Oscars pour finalement tirer sa révérence au profil de Vivir es facil con los ojos cerrados présenté d’ailleurs en clôture de CineHorizontes. Il avait néanmoins rencontré les faveurs de nos lecteurs qui l’avait mis en tête de notre sondage des favoris pour les Oscars.
Alexandra et Sergi, un jeune couple catalan est heureux qui veut avoir un enfant. Un dimanche matin, une nouvelle arrive qui modifie leur projet : Alex se voit proposer une résidence artistique d’un an à Los Angeles. Elle accepte, et le couple se résigne à mettre leur vie ensemble en suspens pendant douze mois. À partir de ce moment, une relation à distance complexe se développe, entretenue par les appels que le couple échange grâce à Internet et à leurs webcams, mais aussi mise à l’épreuve.
Pour finir, notre coup de coeur personnel semble séduire petit à petit toute l’Europe. Hermosa juventud traduit littéralement « La belle jeunesse » est un long-métrage espagnol réalisé par Jaime Rosales.
Présenté dans le cadre du Festival de Cannes dans la catégorie Un certain regard, il a reçu la mention spéciale du jury oecuménique. Depuis cette expérience cannoise, ce long-métrage ne cesse de faire parler de lui. Il a notamment été sélectionné aux pris EFA 2014 , mais c’est surtout l’actrice principale qui attire les regards. Ingrid García Jonsson qui interprète le personnage de Natalia décroche depuis mai dernier des prix un peu partout en Europe. Déjà deux en France ( Festival du Cinéma Espagnol de Toulouse et CineHorizontes) et un au Portugal. On n’a pas fini d’entendre parler de cette jeune actrice prometteuse. D’ailleurs, nous lui consacrerons un article prochainement.
En attendant la quatorzième édition, voici le palmarès complet de ce 13e festival de cinéma espagnol de Marseille !
PALMARES – Retour sur le palmarès du 13e festival de cinéma espagnol de Marseille !
Prix du meilleur court-métrage : Democracia de Borja Cobeaja
Prix du public : Carmina y Amén de Paco Leon
Prix ópera prima : 10.000 km de Carlos Marques-Marcet
Prix du meilleur documentaire : Serrat y Sabina de Francesc Relea
Prix du meilleur scenario : Carmina y Amén de Paco Leon
Prix du meilleur acteur : Andrés Gertrúdix pour 10.000 noches en ninguna parte de Ramon Salazar
Prix de la meilleure actrice : Ingrid García Jonsson pour Hermosa juventud de Jaimes Rosales
Grand prix CineHorizontes 2014 : Los tontos y los estúpidos de Roberto Caston
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