Miguel Angel Munoz était depuis quelques mois de retour à la télévision espagnole avec la série quotidienne Amar es para Siempre sur Antena 3. Il a ainsi pu vivre le millième épisode de la fiction culte dans la peau du parfait Alonso Núñez de Losada pour finalement dire au revoir à son personnage afin de poursuivre sa carrière outre-Atlantique. Avant de partir, il est revenu en quelques questions sur sa participation ce programme tant plébiscité par les espagnols et plus généralement sur sa carrière…
Que retiens-tu de ton expérience dans la série Amar es para siempre?
Amar es para siempre a été une expérience vraiment incroyable. Je savais que j’allais me sentir comme à la maison sur le tournage de cette série car je connaissais déjà une bonne partie de l’équipe. J’avais auparavant travaillé avec Eduardo Canaova. C’était il y a environs 15 ans sur le tournage de la série Un paso adelante et j’ai été ravi de pouvoir à nouveau collaborer avec Diagonal tv (Sin Identidad). Finalement, l’expérience a été encore meilleure que ce que je l’imaginais. Je suis très heureux ! C’est une production d’un haut niveau de précision, une chose qu’il est difficile de trouver. Elle a un mécanisme parfait qui fait qu’aucun jour de tournage n’est inutile.
Durant les dernières années, j’ai eu la chance de travailler en Espagne et à l’étranger mais je n’ai jamais eu affaire avec une équipe aussi professionnelle que celle de la série !
La série se déroule dans les années 70. Comment as-tu fait pour t’imprégner de cette époque? As-tu fait des recherches sur le mode de vie de l’époque?
Eduardo et son équipe m’ont donné les informations nécessaires pour que je puisse me mettre dans cette époque. En addition, j’ai demandé à mon entourage qui a vécu durant ces années là. Cela m’a permis d’avoir plus de références. Le plus curieux est qu’à cette époque, ils avaient très envies de se divertir malgré les années difficiles qu’a vécu l’Espagne. Il y a aussi eu les fiançailles de mon personnage avec la monarchie ou son amitié avec le roi Juan Carlos.
Avais-tu déjà travaillé avec certains des acteurs de la série?
Oui avec Ana Torrent dans mon premier film El Palomo Cojo mais aussi avec Nancho Novo dans El síndrome de Ulises. J’avais aussi travaillé avec Anabel Alonso dans ‘Condenadas a entenderse’ et Iñaki Miramón en ‘Vida Loca’. J’ai été ému de travailler avec Ana 21 ans après notre première collaboration.
Comment as-tu décroché ton rôle dans la série? Lorsque tu as commencé le tournage, savais-tu que tu ne pourrais pas prolonger ta participation après février?
Eduardo m’a proposé de travailler sur cette série il y a environs deux ou trois ans. Personnellement, j’avais très envie de collaborer à nouveau avec lui. De plus, j’avais travaillé avec Diagonal tv sur Sin Identidad et nous avions une très bonne relation. Ils ne m’ont pas imposé de durée de participation.
Eduardo m’a finalement rappelé pour cette saison. Mon intention était de rester en Espagne durant l’année 2016, mais je les avais prévenu que je ne pouvais pas m’engager sur l’année suivante. La chaine et la production ont bien pris la nouvelle et m’ont écrit une trame allant dans ce sens.
Tu achèves le tournage en février mais ton personnage sera-t’il encore dans de nombreux épisodes?
Oui, mon personnage va continuer d’être présent dans les prochains mois. Il lui reste encore beaucoup d’épisodes. Nous avons avons tourné plusieurs scènes et avons avancé le tournage de plusieurs épisode pour que je puisse partir à temps.
On note que tu as beaucoup profité de l’évolution de ton personnage…
Oui, ça a été très divertissant. Je suis très reconnaissant car c’est quelque chose que j’avais demandé dès le début. Je voulais que mon personnage ne soit pas si bon qu’il paraissait l’être et qu’il dispose d’un côté plus obscur. Il fait un tour à 360 degrés et les gens sont surpris par son changement. Les choses se compliquent dans le temps pour Alonso. Donc, vous verrez énormément de trames avec Alonso qui seront très intéressantes. En tant qu’acteur, le fait de pouvoir faire ressortir le pire d’Alonso est très amusant.
Tu as une grande carrière professionnelle à ton actif, mais les gens se souviennent surtout de toi comme Roberto de la série Un dos tres. De plus, Tu as récemment accepté de participer aux retrouvailles de la série. Comment vis-tu cela? Quel regard portes-tu sur cette période de ta vie?
Ça ne me dérange en rien. Je me sens très fier et reconnaissant. En effet, Un dos tres a été une des séries qui a le plus marché à la télévision. Il y a eu un avant et un après cette série pour les productions espagnole et je suis très ému de me souvenir de tout ce que j’ai vécu. Est-ce que j’ai une anecdote? Je dirais plutôt milles…
Plus qu’Un dos tres, tu es un acteurs qui a beaucoup travaillé sur les productions d’Atresmedia dont certaines ont eu un grand succès. Que représente pour toi cette collaboration?
Atresmedia est une part très importante de ma carrière. Pratiquement 80% des séries auxquelles j’ai participé venaient de cette télévision et donc je peux dire que je m’y sens comme à la maison. Pour être franc, c’est ma maison car je connais presque tout le monde. Partant de ce fait, il s’est passé presque 18 années depuis ma première collaboration avec Antena 3. J’ai de l’affection pour cette maison et c’est réciproque. J’espère que nous partageons de nouveaux projets.
Quels sont tes projets?
Je pars à Los Angeles pour faire d’autres choses. Nous avions fixé la date pour mon départ et je pense que la série et mes camarades vont beaucoup me manquer. Les derniers jours de tournage ont été très spéciaux.
Miguel Angel Munoz est désormais aux Etats-Unis pour une durée indéterminée… En attendant, vous pouvez suivre la série Amar es para siempre sur Atresplayer !