Portrait : Maria Valverde, une actrice qui cultive le mystère

Maria Valverde est une comédienne au parcours incroyable. Oscillant entre le cinéma d’auteur et les productions populaires, elle voyage depuis plusieurs années et nous rapporte des longs-métrages tous différent qui ne font que montrer l’étendu de son talent.

Qui est cette actrice qui cultive la discrétion médiatique tout en accumulant les succès au cinéma?

Voici un portrait qui vous permettra de mieux connaitre Maria Valverde.

Actrice madrilène, Maria Valverde a succombé très jeune au cinéma sachant toucher à sa façon le coeur du public.

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Maria Valverde, une carrière qui commence au cinéma dès ses 16 ans !

Maria Valverde semble avoir un début de carrière fulgurant en s’illustrant dès l’âge de 16 ans dans « La flaqueza del bolchevique », dirigée par Manuel Martín Cuenca. Le film narre l’histoire de Pablo, impliqué dans un accident avec Sonsoles (Mar Regueras), qui profite de la situation pour simuler des blessures. Bien que Pablo se lance dans une quête pour rendre la vie de Sonsoles insupportable, il se retrouve épris de María (María Valverde), la jeune sœur de son arnaqueuse. Ce rôle complexe met en lumière les talents de la jeune Valverde, couronnés par un Goya pour son interprétation.

La victoire aux Goya semble n’être qu’un prélude au succès, car elle offre à Maria Valverde une entrée fulgurante dans le monde de l’audiovisuel. En un clin d’œil, elle enchaîne les rôles avec brio. En 2004, elle brille dans « Fuera del cuerpo » avant de prendre part à « Vorvik », une collaboration cinématographique avec l’Italie qui marque ses débuts sur la scène européenne. Elle poursuit cette ascension avec « Los Borgia », une production où elle partage l’écran avec la talentueuse Paz Vega.

Toutefois, c’est un autre film qui va lui offrir une popularité internationale…

Maria Valverde, l’actrice qui marque tout une génération grâce à un film culte :

Pendant des années, Maria Valverde a été l’égérie des productions intimistes, accumulant les éloges de la critique. C’est finalement en 2010 qu’elle fait le grand saut vers un cinéma plus grand public en prenant part à Tres metros sobre el cielo. Cette adaptation du roman de Federico Moccia réunit toute la jeune génération de talents espagnols de l’époque, avec la participation notable de Mario Casas, Alvaro Cervantes, Marina Salas, Andrea Duro, Luis Fernandez, Nerea Camacho…

La relation entre Maria Valverde et Mario Casas transcende l’écran pour devenir une histoire hors du commun dans le monde réel. Leur alchimie à l’écran dans « Tres metros sobre el cielo » et sa suite « Tengo ganas de ti » n’a pas seulement captivé les spectateurs, mais a également donné naissance à des rumeurs persistantes sur une romance entre les deux acteurs. Bien que les deux aient toujours été discrets sur leur vie privée, l’étincelle entre Maria et Mario, que ce soit sur les tapis rouges ou les réseaux sociaux, a alimenté la curiosité des fans et ajouté une dimension fascinante à leur collaboration cinématographique qui s’est étendue à deux autres film jusqu’à leur séparation en 2014.

La même année, elle fait ses premiers pas à la télévision dans la Fuga aux côté d’Aitor Luna. La série fait de bonnes audiences, mais elle est finalement annulée.

Entre films d’auteurs et carrière populaire :

Maria Valverde continue de surprendre en prenant des chemins inattendus. Après son succès dans « Tres metros sobre el cielo », elle étonne en participant au film « Madrid, 1987 », un huis clos intense dans une salle de bain. Le film explore la relation entre un écrivain sceptique, joué par José Sacristan, et une jeune étudiante qui tente de l’interviewer. Maria relève un défi artistique en participant à de nombreuses scènes dénudées, contribuant ainsi à l’authenticité de cette production intimiste tournée en seulement trois semaines. « Madrid, 1987 » se distingue sur la scène internationale en parcourant les festivals du monde entier. Cette audace démontre la versatilité et le courage artistique de Maria Valverde.

La polyvalence de Maria Valverde se manifeste également en 2011 avec sa participation au film « A puerta fría », réalisé par Xavi Puebla. Tout en continuant de surprendre, elle s’engage dans un autre projet audacieux, « La Mula », présenté au Festival de Malaga. Ce film, basé sur des faits réels, se déroule en plein cœur de la guerre civile espagnole. Cependant, sa sortie est marquée par la controverse, menant à des retards dus à des plaintes et à des accusations de censure déposées contre le ministère de la culture. Maria Valverde, en explorant des rôles divers et parfois controversés, démontre son engagement envers des projets cinématographiques qui suscitent la réflexion et alimentent le débat.

En 2015, Maria Valverde apporte une nouvelle touche à sa filmographie en s’aventurant dans le genre de la comédie romantique avec « Ahora o Nunca ». Cette incursion dans un registre plus léger montre une fois de plus sa polyvalence en tant qu’actrice, démontrant sa capacité à briller dans des genres variés, de la romance intense à la légèreté humoristique. Ce choix artistique souligne sa volonté constante d’explorer de nouveaux horizons cinématographiques et de surprendre son public avec une diversité de rôles.

Une carrière internationale :

Au fil des années, Maria Valverde a progressivement élargi son horizon cinématographique en privilégiant des productions internationales au détriment du cinéma espagnol. Ce choix a débuté dès les premières années de sa carrière en 2006, lorsqu’elle s’est lancée dans le drame érotique italien « Melissa P ». Le film explore l’éveil sexuel d’une jeune Sicilienne à travers des expériences audacieuses. Son comportement décadent et autodestructeur la plonge dans une spirale de doutes, de souffrances et de déceptions amoureuses, jusqu’à ce qu’un événement tragique lui ouvre les yeux sur la véritable signification de la féminité. Ce virage vers des productions internationales témoigne de la volonté de Maria Valverde de diversifier son répertoire et d’explorer des narratives et des contextes culturels variés.

Maria Valverde poursuit son exploration du cinéma international en 2009 avec sa participation au film britannique « Cracks ». Dans ce long métrage, elle incarne une étudiante fortunée contrainte de vivre dans un internat isolé, illustrant une fois de plus sa propension à choisir des rôles complexes. En 2014, elle se lance dans sa première grande production américaine avec « Exodus », qui voit sa sortie dans 17 pays. Bien que les critiques soient mitigées et que son rôle soit secondaire, cette expérience contribue à accroître sa notoriété aux États-Unis. En 2015, elle est reconnue comme une étoile européenne par European Shooting Stars 2016 témoignant de sa présence marquante sur la scène cinématographique européenne.

En 2016, Maria Valverde enchaîne discrètement plusieurs productions, dont le film « Germika » qui narre une histoire d’amour entre un journaliste américain et une jeune idéaliste basque pendant la guerre d’Espagne. Sorti la même année en VOD, il s’inscrit dans la continuité d’une carrière marquée par des choix diversifiés.

Finalement, l’année 2017 marque son retour médiatique, prenant la France par surprise. Maria enchaîne deux tournages notables, d’abord avec « Ce qui nous lie » de Cédric Klapisch, puis avec « Plonger » de Mélanie Laurent. Ce retour sur le devant de la scène cinématographique française témoigne de sa capacité à maintenir l’attention grâce à des projets cinématographiques variés et captivants.

Netflix le juste milieu pour Maria :

Maria Valverde partage sa vie avec Gustavo Dudamel, le Directeur musical et artistique du Los Angeles Philharmonic. En tandem avec son mari, la comédienne sillonne la planète, jonglant habilement entre sa carrière et ses engagements personnels. L’année 2021 marque un retour marquant sur les écrans, ou plutôt une entrée en scène remarquée sur Netflix. En effet, elle prend les devants dans « Toxique », un thriller horrifique sud-américain.

On la redécouvre aussi dans le film Nous Étions Des Chansons une comédie romantique avec Alex Gonzalez basée sur un roman d’Elisabet Benavent l’auteur à l’origine de Valeria.