Cannes 2018 : Êtes vous prêts à découvrir les films sélectionnés?

Pour sa 71 ème Edition, le Festival de Cannes sera fortement tourné vers les films Latinos.  Une impression confirmée dès l’ouverture avec Todos lo saben.

Toutes fois, quels sont les autres films que nous pourront découvrir? Voici un tour d’horizon des productions latines présente cette année à Cannes. 

Todos lo saben, le film d’ouverture du Festival de Cannes :

Réalisé par Asghar Farhadi, Todos lo saben est un film entièrement en espagnol.

Synopsis : A l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espagnol. Mais des évènements inattendus viennent bouleverser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.
Le long-métrage est bien sûr porté par trois poids lourds du cinéma en la présence de Javier Bardem, Penélope Cruz et Ricardo Darin. Le reste du casting est aussi 5 étoiles et très connus de nos lecteurs. En effet, on y retrouve notamment la comédienne Barbara Lennie, mais aussi la jeune et talentueuse Inma Cuesta. Enfin, on note la présence de Eduard Fernandez (la zona)  ainsi que de Jaime Lorente (la casa de papel)  et Carla Campra.

Un certain regard :

La Compétition officielle 2018 est composée de 21 films. Toutes fois, c’est la sélection Un certain regard qui attire une fois de plus notre attention.

  • L’ANGE (EL ANGEL) de Luis ORTEGA

El angel est un film en co-production entre K&S Films, El deseo des frères Almodóvar (España), Underground (de Sebastián Ortega) et Telefe. Une production attrayante grâce à son casting composé de Peter Lanzani,  Chino Darín, Cecilia Roth, Mercedes Morán et Daniel Fanego, mais aussi à son histoire inspirée de faits réels. Effectivement, el angel raconte l’histoire de  Carlos Robledo Puch. Surnommé l’Ange de la mort dans les années 70, il fut condamné à perpétuité pour 11 meurtres et 17 vols…

  • MUERE, MONSTRUO, MUERE (MEURS, MONSTRE, MEURS) de l’Argentin Alejandro Fadel.

Réalisateur du film Les Nouveaux sauvages, Alejandro Fadel est de retour à Cannes avec un long-métrage au nom qui interpèle : MUERE, MONSTRUO, MUERE. Que sait-on de sa nouvelle oeuvre? Et bien par grand chose, hormis le fait qu’il s’agira d’un film d’horreur….

Avec 2 films espagnols à la Quinzaine des réalisateurs est le repaire de la communauté latine :

La Quinzaine des réalisateurs est une des compétitions qui se déroule en parallèle du festival de Cannes. Cette année, elle est aussi le lieu dans lequel nous pourrons découvrir pas moins de 5 films latinos dont deux espagnols.

  • Petra, une réalisation de Jaime Rosales portée par Barbara Lennie
Petra, jeune artiste peintre, n’a jamais connu son père. Obstinée, la quête de ses origines la mène jusqu’à Jaume Navarro, un plasticien de renommée internationale. Ce dernier accepte de l’accueillir en résidence dans son atelier, perdu dans les environs de Gérone. Petra découvre alors un homme cruel et égocentrique, qui fait régner parmi les siens rancœur et manipulation. Espérant des réponses, la jeune femme consent à se rapprocher de cette famille où dominent les non-dits et la violence. Petra trouvera-t-elle vraiment ce qu’elle est venue chercher ?
  • Carmen y lola de Arantxa Echevarría

Carmen y Lola est un film qui promet de faire parler. En effet, son cinéaste s’attaque à la thématique de l’homosexualité dans le milieu des gitans. Ainsi, le long-métrage retrace la romance de  Carmen et Lola deux jeunes gitanes obligées de se soumettre à leur famille.

A la découverte de l’Amérique Latine :

  • Pájaros de verano de Ciro Guerra & Cristina Gallego.
Une production qui revient sur l’origine des cartels de la drogue.

Dans les années 1970, en Colombie, une famille d’indigènes Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana à la jeunesse américaine. Quand l’honneur des familles tente de résister à l’avidité des hommes, la guerre des clans devient inévitable et met en péril leurs vies, leur culture et leurs traditions ancestrales. C’est la naissance des cartels de la drogue.
  • Los Silencios de Beatriz Seigner

Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère Amparo arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, à la frontière du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait dans leur nouvelle maison. La famille est hantée par cet étrange secret et découvre que l’île est peuplée de fantômes.

  • Comprame un revolver de Julio Hernández Cordón : 

Comprame un revolver est un métrage qui n’est pas inconnu des amateurs de productions latines. En effet, le projet a été présenté lors de la dernière édition des rencontres latines de Toulouse. A l’époque, le cinéaste mexicain Julio Hernández Cordón explique son envie de faire un film divisé en deux.

Submergé par la violence, le monde qui entoure Hulk est dangereux. Pour se protéger la jeune fille porte un masque et une chaîne autour de sa cheville pour cacher son genre. Elle aide son père, un addict tourmenté, à prendre soin d’un terrain de baseball. Ce dernier est un joueur  accro au crack qui participe à une fête organisée par un baron de la drogue dans le désert. Le père n’a pas d’autre choix que d’emmener sa fille avec lui. Hulk explore les alentours jusqu’à ce que l’artiste principal monte sur scène et félicite le baron de la drogue. En quelques secondes, le lieu se remplit de lumières de laser rouge et des cris se font entendre…

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