Verónika Moral est depuis quelques semaines Elena, la nouvelle détenue de la prison el cruz del sur. Infiltrée pour obtenir des informations sur la séquestration d’une jeune fille, elle se heurte très vite à Zulema la terreur au point de mettre sa vie en danger. Verónika Moral vous raconte comment s’est passé le tournage de cette série qui révolutionne le paysage audiovisuel espagnol.
Que peux-tu nous dire sur ton personnage?
J’interprète Elena, une nouvelle détenue qui vient d’arriver dans la prison El Cruz del Sur. Elle cache aux autres sa véritable identité qui est dévoilée peu à peu au public. Tout s’est super bien passé avec ce personnage car j’étais une fan de la série Vis a vis. J’ai suivi la première saison comme téléspectatrice et je vis la seconde comme détenue ! Lorsque je suis entrée dans la prison, j’étais nerveuse à l’idée de commencer mais les collègues m’ont accueilli les bras grands ouverts.
J’aime beaucoup Elena, mon personnage car elle a beaucoup de côtés obscurs. Elle n’est ni bonne ni mauvaise. Elle a beaucoup de nuances et ses différentes facettes apparaissent peu à peu.
Comment s’est passé le casting?
J’avais déjà travaillé avec Globomedia, mais ça faisait un moment que nous n’avions pas eu de projets communs. J’ai fais les essais avec beaucoup d’envie. C’est la directrice Sandra Gallego qui m’a auditionné. J’ai joué des scènes très différentes les unes des autes. Je suis passée par une palette très complète d’émotions pour démontrer ce que je pouvais donner.
Le jour suivant, j’ai reçu un appel m’informant que j’étais engagée. Le casting s’est passé le 20 décembre et j’ai commencé le tournage au retour des vacances.
Ton personnage partage de nombreuses scènes avec différents personnages…
Oui, j’ai eu de nombreuses scènes avec Zulema et Susana avec qui je partage ma cellule. J’en ai aussi avec Fabio avec qui j’ai un passé commun. Je vais aussi en avoir avec Macarena…
Qu’est ce qui est difficile dans le fait d’interpréter une détenue infiltrée?
C’est un vrai cadeau. Elle a une espèce de double personnalité et c’est un personnage merveilleux pour un acteur. Le rôle d’une policière qui interprète une détenue a différents aspects. C’est une fille avec du caractère aussi bien aux yeux des détenues que des fonctionnaires qui sont au courant de sa mission.
Comment s’y prend Elena pour informer la police de ses découvertes?
La manière de communiquer était définie au départ, mais dans vis a vis, les choses se compliquent rapidement et il devient très difficile pour elle de transmettre ou de trouver des informations. Même si sa vie est en danger, elle s’inquiète plus pour sa mission que pour sa sécurité.
T’es-tu inspiré d’un personnage en particulier pour ce rôle?
Je n’ai pas eu de référence précise. Pendant les fêtes avant le tournage j’ai vu ‘El silencio de los corderos’, ‘Millenium’, j’ai lu des nouvelles policières dont la trilogie de Dolores Redondo. Tout ça m’a mis dans l’ambiance du thriller. Revoir la première saison de vis a vis m’a beaucoup aidé à me plonger dans l’ambiance.
Selon toi, qu’apporte vis a vis à l’industrie de l’audiovisuel?
C’est une série incroyable. Elle a des scénarios qu’on avait jamais vu dans une fiction espagnole. C’est une fiction très intéressante dans laquelle n’importe quel personnage peut mourrir à tout moment. L’esthétique, la réalisation, les costumes, les mouvements de caméra, le plateau, les extérieurs… On dirait un film et non une série ! Il n’y a rien dans cette série qui ne soit pas parfait.
Vous pouvez retrouver les interviews de Maggie Civantos, Roberto Enriquez, Carlos Hipolito et des autres acteurs de Vis a vis dans notre rubrique spéciale.