Quelqu’un doit mourir, mais qui sera l’élu ? Manolo Caro vous dévoile sa réponse sur Netflix dans cette mini-série au nom si énigmatique qui est portée par un casting impressionnant !
Manolo Caro décide si quelqu’un doit mourir :
Manolo Caro est un créateur et réalisateur mexicain qui enchaine les succès. Un artiste à la vision bien singulière qui fait transforme ses idées en succès international. Ce fut notamment le cas pour La Casa de las flores ou pour Perfectos desconocidos. Fort de cette réussite qui l’installe un peu plus comme un artiste incontournable sur la scène internationale, Manolo se lance une production Hispano-mexicaine : Alquien tiene que morir (quelqu’un doit mourir). Une série qui est plus éloignée de son univers de prédilection qui est l’humour mais qui vaut le détour.
Que raconte Alguien tiene que morir/quelqu’un doit mourir ?
Quelqu’un doit mourir est une mini-série de seulement trois épisodes qui vous fait remonter le temps direction les années 50…
Synopsis : Gabino est un jeune homme de bonne famille qui revient en Espagne après un exil de quelques années au Mexique. Son retour fait énormément parler la bourgeoisie espagnole notamment parce qu’il est accompagné de son ami Lazaro qui est un danseur de ballet. S’il pensait reprendre ses marques petits à petits, il découvre très vite que sa famille a des projets pour lui. De plus, les retrouvailles familiales sont aussi l’heure pour Gabino d’apprendre son mariage arrangé avec la jeune Cayetana avec quelqu’un qu’il a bien connu il y a fort longtemps …
Le Casting de quelqu’un doit mourir !
D’après les propres mots de Manolo Caro, le casting est celui d’un « rêve ». Tout d’abord, Manolo compte sur des acteurs avec qui il a déjà collaboré dont son égérie : Cecilia Suarez qui incarne la mère de Gabino et Eduardo Casanova qui fut aux commandes de Pieles.
Alejandro Speitzer interprète le rôle de Gabilondo, un personnage loin de ceux que le jeune homme nous a habitué comme dans El Club ou la Reina del Sur. L’acteur est surprenant et partage son temps avec Lanzaro interprété par le danseur et interprète Mexicain Isaac Hernandez. Une perle dans un rôle qui ne vous laissera pas de marbre.
Le duo qui va s’en doute faire le plus parler est Ester Exposito et Carlos Cuevas. En effet, ces deux jeunes acteurs ont respectivement été les stars de deux grosses séries espagnoles au succès international : Elite et Merli. Ils s’installent dans des rôles plus adultes. Ainsi, la belle Ester Exposito (Elite) est Cayetana, interprétant une jeune bourgeoise délurée mais à la fois très conservatrice. Son frère Alonso est interprété par Carlos Cuevas (Merli), l’ami d’enfance de Gabino.
De grands acteurs accompagnent ce jeune casting:
- La Grande Carmen Maura (les femmes sur sixième étage), la muse d’Almodovar, y est la grand mère conservatrice de Gabino
- Ernesto Alterio (Las chicas del cable) est le père de Gabino, un haut fonctionnaire
- Mariola Fuentes (Arde Madrid, señoras del (h)ampa) joue la domestique de la maison
- Pilar Castro (Julieta, Vivir sin permiso) est la mère de Cayetana et Alonso.
Alors que pense de Alguien tiene que morir ?
Pour cette série, Manolo nous plonge dans l’Espagne des années 50 dominée par le franquisme. Fidèle à lui-même, la fiction traite de sujets telles que l’homophobie, la famille et la radicalité. Son créateur nous étonne avec une histoire bien loin de son humour habituel, mais puissante qui laisse peu de répit à ceux qui la regarde. Enfin, Alguien tiene que morir est surtout sa première production entièrement tournée en Espagne avec un casting très espagnol.
Cette mini série de trois épisodes est prenante. Dans une Espagne Franquiste la fiction est crédible. Les personnages sont attachants et leur histoire est noire. Le traitement de l’image est très marquée par la patte de Manolo Caro. L’ambiance est sombre mais certains personnages sont la lumière de cette fiction. Tout est minutieusement étudié. A voir rapidement sur netflix.
Qu’est ce que Manolo Caro nous prépare comme nouvelle fiction depuis sont contrat d’exclusivité avec Netflix ? Réponse très prochainement.