Ana de Armas a revêtu l’apparence de Marilyn Monroe pour Blonde, le biopic qui retrace l’histoire de l’une des actrices les plus mythiques du cinéma hollywoodien. Un film à découvrir sur Netflix dès le 28 septembre et qui a été projeté dans différents festivals mais surtout un rôle unique sur lequel s’est confiée Ana de Armas.
Ana de Armas a relevé le pari plutôt osé d’interpréter l’icône d’un pays. En effet, l’actrice cubaine, s’est totalement métamorphosée pour donner vie à cette comédienne entrée dans la légende et si l’on en croit les premières images, on peut dire que le résultat est bluffant.
Ana de Armas, revient sur le tournage de Blonde :
Comment passe t-on d’actrice brune sulfureuse et latine à idole américaine blonde platine? Il y a quelques années, la comédienne partait de zéro aux Etats-Unis. Celle qui avait quitté son Cuba natal à seulement 18 ans pour s’installer en Espagne où elle s’était fait connaitre grâce à El Internado avait fait le pari fou de tout recommencer une nouvelle fois. Apprenant l’anglais en 4 mois et jouant ses premiers rôles en phonétiques, elle a su grâce à son talent se faire une place parmi les plus grands.
Marilyn Monroe a été un nouveau défit qu’elle a relevé non sans mal. Ana de Armas s’est investie dans le projet corps et âme : elle devait se faire maquiller et coiffer pendant deux heures trente à trois heures chaque matin tout au long des 47 jours de tournage avant d’arriver sur le plateau où elle affrontait des scènes émotionnellement éprouvantes. Lors d’une interview à l’émission espagnole el Horminguero, elle est revenue sur sa préparation aussi bien physique que mentale.
C’est un projet que j’ai fait par amour et pour mes convictions. Le tournage a représenté de longues journées de travail très belles mais aussi sombres et intenses. J’avais confiance en la vision du réalisateur et c’est ce qui est le plus important pour moi quand je m’investi dans un projet. Andrew Dominik souhaitait que les spectateurs du monde entier comprennent non seulement ce que Marilyn pouvait ressentir en tant que star, mais aussi en tant que Norma Jeane. J’ai trouvé que c’était l’approche la plus courageuse, la plus décomplexée et la plus féministe sur la trajectoire de cette femme que j’aie jamais vue »
Ana de Armas dans l’émission el horminguero et Interview Netflix
L’autre défi de taille pour Ana était la langue et plus généralement reprendre toute la gestuelle de Marylin.
Ça a été pour moi un processus sur plusieurs années et ce n’est pas seulement apprendre l’anglais. Jouer Marylin Monroe c’est aussi la façon de parler, elle a une connotation particulière, un accent et elle a vécu dans une autre époque qu’il fallait restituer. C’est une personne qui a réellement existé et qu’on a tous vu et entendu. En résumé c’est une icône qui avait une voix très spécifique. Ce fut un autre niveau de travail et d’exigence.
Ana de Armas dans l’émission el horminguero
L’intonation de la voix était une des plus grosses difficultés notamment parce que l’anglais n’est pas sa langue maternelle et il y a aussi le fameux Happy birthday qui est culte.
Chanter Happy birthday c’était très difficile mais plus généralement, il fallait réussir à capter son esprit et comprendre pourquoi elle parlait de cette façon. Je ne devais pas me contenter de copier, je devais aussi la comprendre. J’ai lu le roman de Joyce Carol Oates, j’ai étudié des centaines de photos, de vidéos, d’enregistrements audio – tous les documents que j’arrivais à me procurer. Chaque scène s’inspire d’une authentique photo.
La première question qu’on se posait à chaque fois était de savoir ce que Norma Jeane pouvait ressentir à tel ou tel moment. On voulait s’attacher à la dimension humaine de son parcours. C’est la célébrité qui a permis à Marilyn d’être la personne la plus visible au monde, mais c’est aussi ce qui a réduit Norma à l’invisibilité
Extrait de l’émission el horminguero et interview de Netflix
Un point qui est anecdotique mais qui fera sourire, concerne le chien d’Ana qui est aussi acteur dans le film.
Même mon chien a participé au film. Marylin avait un chien qui s’appelait Mafia et que lui a offert Sinatra et il était identique à mon animal qui s’appelle Elvis donc il a joué son rôle.
Extrait de l’émission el horminguero
Blonde, un film à découvrir dès le 28 septembre sur Netflix :
Comment l’une des femmes les plus célèbres ayant jamais vécu peut-elle encore rester aussi énigmatique, près de soixante ans après sa disparition ? Découvrez une figure à la fois connue et méconnue. Ce film audacieux et imaginatif du réalisateur Andrew Dominik réinvente la vie complexe de l’icône hollywoodienne.
Inspiré du best-seller de Joyce Carol Oates, « Blonde » réinvente avec audace la vie de l’une des plus grandes légendes d’Hollywood, Marilyn Monroe. De l’enfance difficile de la petite Norma Jeane à l’ascension vers la gloire de l’icône Marilyn en passant par sa vie amoureuse mouvementée, « Blonde » brouille la frontière entre réalité et fiction pour explorer le décalage qui n’a cessé de grandir au fil du temps entre l’image publique et la véritable nature de Marilyn Monroe.
Écrit et réalisé par Andrew Dominik, le film réunit une distribution impressionnante emmenée par Ana de Armas, qui partage l’affiche avec Bobby Cannavale, Adrien Brody, Julianne Nicholson, Xavier Samuel et Evan Williams.
Blonde est donc un biopic audacieux qu’on est impatient de voir. Le film sera projeté au festival de Deauville, un événement durant lequel la comédienne recevra le prix le Prix du Nouvel Hollywood qui alue le talent, la passion et l’engagement de comédiens et comédiennes sur le sentier de la création.
Une question nous brûle les lèvres : aura t’on un jour le plaisir de la revoir dans un film espagnol?
Ana n’a déclaré qu’elle serait ravie de revenir travailler en Espagne mais qu’elle n’a pas eu de propositions du moins pour l’instant. On sait qu’elle reste très attachée à l’Espagne et notamment à ses camarades de tournage dont Elena Fuirase.