Un été, une fiction vous propose cette semaine de partir en vacances sur un voilier avec la Piel Azul. Un séjour de rêve qui va très vite tourner au cauchemar…
Produit par Antena 3 Films et BocaBoca, la piel azul est un thriller inquiétant composé de deux épisodes tournés à Alicante. Une histoire qui commence bien pour finalement se transformer en un cauchemar dont les victimes ne verront pas le bout du tunnel….
La piel Azul, du rêve au cauchemar.
Ce qui devait être un séjour de rêve va très vite prendre une autre tournure pour ce groupe de jeunes gens fortunés. Amaya est une célèbre chanteuse (Leticia Fabián) qui s’est accordée quelques jours de congés. Malheureusement, elle et ses amis sont harcelés par les paparazzis. Pour les fuir, ils décident de partir sur un bateau privé afin de terminer les vacances loin de la terre ferme. Sur le chemin, ils rencontrent une française (Manuela Velles Buscando a Eimish, Velvet) qui parcours le monde et l’invitent à prendre part à leur aventure en pleine mer.
Le luxe est au rendez-vous tout comme l’alcool, la drogue et les relations sexuelles débridées. Néanmoins, les ennuis commencent lorsque German (Miguel Angel Munoz) improvisent une baignade pour le groupe… Ce dernier oublie de mettre les escaliers. Ainsi, nos protagonistes se retrouvent piégés en pleine mer et ne peuvent plus remonter sur le voilier…
Durant plusieurs heures, les tentatives infructueuses pour atteindre le navire se multiplient en vain. Finalement, une bouée de sauvetage semble pointer le bout de son nez. Malheureusement, elle se révèle n’être que le début de l’enfer pour ces jeunes gens et certain n’y survivront pas…
La critique de la rédaction :
Impossible de vous révéler quelle catastrophe va s’abattre sur eux. En effet, il est préférable de vous laisser un peu de suspens. La piel azul fut une mini-série énormément critiquée à sa sortie notamment parce que certains l’ont vu comme la copie de Open Water : En eaux profondes. Toutefois, il n’en n’est rien…
La Piel Azul est un tv-movie qui vaut le détour pour son côté cynique et son huit clos en pleine mer. Une pression constante pèse sur le téléspectateur. Effectivement, une sensation étrange faisant penser que quelque chose d’horrible va arriver domine l’ensemble de la fiction. Le téléspectateur ne sait pas vraiment ce qui va se passer, mais sait que quelque chose d’horrible va arriver. Durant les deux épisodes, la musique et la réalisation de Gonzalo López-Gallego cultivent ces tensions qui nous laissent peu de répit.
Ce téléfilm parfait pour la saison estivale vous offrira quelques frissons et une bonne dose d’angoisse. Petit bonus, le premier et le second épisodes sont disponibles sur Youtube.