Juanjo Artero est le capitaine du fameux bateau l’Étoile Polaire de la série El Barco actuellement visible sur le site Walooka. Un personnage capital qui porte tout l’équipage sur ses épaules. Comment l’acteur a-t’il appréhender ce rôle si important? Juanjo Artero vous donne quelques éléments de réponse.
Après des années d’attentes, il est désormais possible de suivre la série El Barco en français grâce à la plate-forme de streaming Walooka dont vous pouvez tenter de gagner des pass via notre concours. A cette occasion, nous vous proposons de revenir sur le tournage de cette fiction par le biais des acteurs qui nous racontent leur participation à ce projet désormais culte.
Comment as-tu embarqué dans ce projet?
J’ai lu le scénario et quand on m’a parlé de ce projet, j’ai eu très envie de le faire.
Qu’est ce qui t’a le plus attiré dans El Barco?
C’était quelque chose de nouveau. Le personnage était très agréable et le projet très attrayant.
Avec El Barco, vous embarquez dans une série de science fiction, au milieu de la mer, sur un bateau qui s’appelle l’Etoile Polaire, j’ai adoré ça. Je n’avais jamais fait quelque chose de ce genre.
Comment définis-tu Ricardo?
C’est le capitaine du bateau. Il a passé toute sa vie sur la mer et a mis de côté les questions familiales. Il a toujours été fidèle à sa femme. Il n’a jamais eu une conquête dans chaque port. Il a été très fidèle, mais maintenant qu’il est veuf, il a l’air un peu maladroit dans ses relations humaines. Donc oui, c’est un homme professionnel qui fait bien son travail et qui essaye d’être à la fois un bon père et un bon capitaine. C’est une personne très honnête… mais il essaye de surmonter des situations qui le dépasse. Il rencontre des gens qui sont dans un état très limite car ce qui arrive est très important. Tout le monde a perdu sa famille, ils ne peuvent plus sortir du bateau alors ils se sentent angoissés…. Il lutte contre tout cette situation car il est le capitaine.
Comment ça s’est passé le tournage avec tes « filles »?
Très bien. Patricia qui joue Valeria la plus jeune a été adorable. Elle avait 5 ans lors du tournage et elle arrivait tous les jours sur le plateau avec le sourire et cette envie de jouer. J’adorais ! Blanca est une fille incroyable, c’est une sacrée actrice. J’ai adoré travaillé avec elle car elle est très vraie. Ça a été un plaisir d’avoir deux filles (des rires).
D’après ce qu’on peut voir dans la saison 1, il va se passer quelque chose entre le capitaine et Julia, le personne d’Irene Montalá. Que peux-tu nous révéler?
Quelque chose… mais ça il faudra attendre un peu. Ricardo est un homme très maladroit et il va avoir besoin de l’aide de l’équipe et de ses filles pour les quelque chose arrive petit à petit…(des rires)
Étais-tu déjà monté sur un bateau avant de travailler sur la série? Avais-tu envie de naviguer?
Oui, j’avais voyagé en bateau, sur un yacht avec quelques amis l’été. Lorsque j’étais petit, mon père avait un bateau, mais j’ai navigué une quinzaine de fois dans ma vie. J’adore la mer. Mais je ne navigue pas beaucoup et je n’ai pas beaucoup participé au tournage en extérieur. Lors du tournage sur le bateau, la moitié de l’équipe a été malade.
Comment as-tu géré le jargon de la navigation ?
Très bien. A chaque fois que je voyais une phrase dans le scénario, je l’apprenais et j’aime beaucoup le jargon marin car il renforce mon jeu et me permet de compléter mon vocabulaire.
Qu’as-tu préféré : travailler sur le plateau ou sur le bateau?
J’aimais aller 5 jours sur le bateau et quelques jours sur le plateau de tournage, mais j’apprécié le fait de retourner sur l’étoile polaire par la suite. J’ai aimé les deux, mais la vérité est que travailler sur un bateau est très fatiguant.
Comment t’aillait le costume de capitaine?
Très bien. Je l’aime beaucoup et je crois que nous devrions l’utiliser d’avantage. C’est formel et il sert à marquer l’autorité du capitaine (des rires).
Qu’a el Barco qui en fait une série différente des autres?
C’est une série qui a innové. Elle se déroulait en pleine mer, sur un bateau, avec une histoire de science fiction qu’on avait jamais vu, dans une situation qui était très limite pour les personnages et qui faisait que le téléspectateur se posait les questions : « de quoi vont-ils vivre? Que vont-ils faire lorsqu’ils n’auront plus de nourriture ou plus de carburant? »
Il y a plus de milles choses qui peuvent arriver dans leur situation et ça donne beaucoup de jeux. C’est une série d’aventure qui a le style des histoires de Jules Vernes et qui a des personnages très bien écrit qui sont très contrastés et qui font surgir le conflit. Nous avons aussi des gens très beaux et de bons acteurs qui ont aidé à faire monter les audiences.
Comment as-tu appréhendé le succès de la série en Espagne?
J’étais très heureux, j’espérais un succès mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi grand. J’avais foi en la série mais quelques fois le public peut ne pas aimer. On ne connais pas sa réaction avant la diffusion, mais la série avait les ingrédients pour fonctionner. Nous avons résisté à la tempête !