De physique ou Chimie à La Embajada, les téléspectateurs ont pu voir Ursula Corbero évoluer sur leurs écrans. Avec la Casa de papel, la comédienne de 28 ans pousse les limites du politiquement correct comme elle nous l’explique le temps d’un entretien qui retrace le vécu de Tokio son personnage dans la série diffusée sur Netflix à partir du 20 décembre.
Tokio, un personnage aussi touchant qu’inquiétant !
Quel est le sujet de la série La casa de Papel?
La Casa de papel raconte le casse le plus important du siècle : 2,4 millard d’euros. Les personnages principaux sont les méchants mais ils ne vont pas le rester durant toute la série. Ils ont planifié le braquage dirigé par celui que l’on surnomme le Professeur qui a selon lui réunit la meilleure équipe dans ce domaine. Les préparatifs ont durée un mois et à partir de cela, le plan est mis à exécution.
Que peux-tu nous dire sur ton personnage?
Tokyo est une fille de banlieue qui n’a toujours connue que la pauvreté. Elle a été élevée par sa mère après le départ de son père lorsqu’elle était encore enfant. Je crois qu’elle a été très marquée par l’absence d’une figure paternelle. Par conséquent, j’ai le sentiment qu’elle est à la recherche d’un père de substitution. Elle en a besoin notamment parce qu’elle se sent très seule.Elle a tendance a défendre les choses auxquelles elle croit.
Tokio va t’elle réussir à sortir de cette solitude?
Oui, elle va tomber éperdument amoureuse de Rio qui est un des braqueurs. D’une certaine manière on peut dire qu’il est son maitre. Elle est très éprise et elle vit sa vie à fond. Ensembles, ils enchainent les hold-up et on peut dire qu’ils ne se refusent rien.
Une mission suicide :
Peut-on dire que Tokio atteint un point de non retour au début de la série?
Oui car Tokio est une personne qui vit le moment présent sans se soucier des conséquences jusqu’u jour où elles finissent par la rattraper. Effectivement, un braquage ne se déroule par comme prévu et son quotidien va subir quelques rebondissement. Elle va devoir vivre en étant recherchée par la police et surtout elle va se sentir très seule. Malheureusement son fiancé décède lors d’un de leur casse.
Pourquoi accepte-t’elle de faire partie de cette équipe?
Après la mort de son copain, elle est contacté par le Professeur pour travailler sur ce braquage. On peut dire qu’elle traverse la pire période de sa vie. Elle n’a désormais plus rien à perdre et accepte donc de prendre part à ce « projet ».
Ton personnage pourrait-il se mettre dans la peau d’une otage?
Je ne crois pas qu’on pourrait lui faire ça. Malgré tout, Tokyo est une femme qui a bon coeur mais c’est une survivante qui est blessée. Elle veut lutter contre ses faiblesses et montrer qu’elle est dure et non faire. Elle peut être sympathique mais elle a trop de choses dans la tête pour se préoccuper du reste.
As-tu du te renseigner sur des sujets en particulier pour la casa de papel?
J’ai du apprendre à tenir une arme et à tirer en prenant des cours de tir, mais après les trois premières semaines de tournage j’avais pris l’habitude. J’ai du tirer pour de vrai pour comprendre ce que l’on ressentait. Ce fut une expérience très forte mais nécessaire pour se mettre dans la peau du personnage. Ça m’a coûté car j’avais entre les mains quelque chose qui peut tuer mais petit à petit j’ai essayé de me libérer de cette tension. Finalement, ça m’a donné de la force pour comprendre et interpréter Tokio.
Pour tout savoir sur La Casa de Papel, rendez-vous dans notre rubrique spéciale dédiée à la série !