Blancanieves « Blanche Neige » est une nouvelle adaptation du célèbre conte de fée. Certes, les américains ont déjà réalisé deux autres versions de la célèbre histoire avec « Blanche Neige et le chasseur » et « Mirror mirror ».Mais contrairement aux autres, ce long-métrage ne ressemble en rien à la célèbre version de Disney.
Entièrement en noir et blanc et pourtant, inutile de le comparer avec The Artist qui a tout de même relancé ce style de réalisation et prouvant au passage que la théorie selon laquelle le cinéma était un langage est toujours d’actualité.
BlancaNieves est le deuxième film du réalisateur Pablo Berger qui a du se battre faire aboutir ce projet. Le moins que l’on puisse dire après avoir vu le résultat est qu’il a eu raison de persévérer. Dès le début, on est irrémédiablement séduit par ces images magnifiques de flamenco et de torero renvoyant à cette Espagne des années 20 et au culte de la Corrida. Un hommage sans artifice au pays et à ses traditions. Néanmoins, malgré ce que disent certaines critiques, ce n’est pas un film propagande sur la tauromachie certes très présent et pour cause puisqu’elle est l’élément déclencheur de l’histoire. Mais, je préfère ne pas trop en dire afin de ne pas tout vous révéler.
Malgré une histoire bien connu du grand public, on reste surpris par le parcours pour le moins atypique de Carmen ( Macarena García) cette Blanche Neige espagnole des temps modernes se montrant indépendante est talentueuse charmée par un « prince » qu’on ne soupçonne pas au départ. D’ailleurs, les stéréotypes prince et princesse n’existent pas ici. En revanche, la méchante reine (Maribel Verdú) avide de jeunesse est transformée en une femme cruelle aux traits parfaits accro à la célébrité et à l’argent, une véritable diablesse fidèle au personnage de base.
Il est très difficile de continuer d’écrire sans vous révéler le dénouement de l’histoire et il n’y aurait plus de suspens. Surtout qu’après quelques déboire, le film a été présenté aux rencontres cinématographiques de Cannes et a été sélectionné pour représenter l’Espagne aux Oscars. Dans son pays d’origine il a été récompensé de plusieurs dont quelques Goya notamment pour l’actrice principale.
Synopsis : Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains Toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de «Blancanieves ». C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable
Le film est sorti dans les salles françaises l’année dernière et sera diffusé ce soir sur Canal +.cinéma.
1 commentaire sur “Une Blanche Neige pas si blanche que ça…”