Pedro Alonso : « Berlin est l’animal dominateur de La Casa de Papel »

Pedro Alonso interprète Berlin dans la Casa de Papel, la nouvelle série espagnole à succès de Netflix. Il y joue un personnage énigmatique mauvais, un peu à l’instar du rôle de Diego Murquía de Grand Hôtel qui l’a fait connaitre du grand public. L’acteur revient pour vous sur le défi qu’à représenter La Casa de papel.

La Casa de Papel, un série sans limite pour ses comédiens.

Comment définis-tu la série?
Pour moi, la casa de papel est une surprise qui se différencie des autres séries du moment. C’est une fiction qui est techniquement sophistiquée avec son style attractif.
Le temps a été très compliqué notamment parce qu’il y a des flash-backs et à certains moments, il fallait s’adapter pour savoir quel ton adopter.
D’un autre côté, la série s’intéresse aussi à des personnages et l’association des deux en fait un programme explosif.

Qu’as-tu du apprendre à faire pour jouer ce rôle?
Jusqu’ici j’avais interprété des personnages qui utilisaient des armes, mais je n’en n’avais jamais utilisé. Pour interpréter Berlin, j’ai du apprendre à tirer avec un vrai pistolet. Nous sommes allés voir la police qui a été très sympathique et très généreuse. Ainsi, elle nous a permis de tirer à balles réelles et notamment avec des mitraillettes. Ça m’a rendu fou car je ne me savais pas si j’avais touché la cible et surprise je n’en n’avais loupé aucune. Je ne sais pas si c’est la chance du débutant car il y avait 18 balles.

Qu’as-tu ressenti en tirant pour la première fois à balles réelles?
Les tirs réels sont très impressionnants. Ça m’a permis de comprendre ce que l’on ressent. C’est de la vraie adrénaline, on ressent une forme de puissance. Bien sûr, il y a aussi un aspect divertissant mais je préfère que le monde des armes restent loin de moi. Ça restera une expérience intéressante.

Berlin, le grand manipulateur du casse du siècle :

Que peux-tu nous dire sur Berlin, ton personnage dans La Casa de Papel?
Je qualifie Berlin d’animal dominateur qui qui est constamment sur une ligne de dangers. Tous ses mouvements sont inquiétants. Lorsque j’ai lu le texte de Berlin pour la première fois, j’ai été immédiatement connecté avec lui si bien que j’ai trouvé cela suspect. Ça a été fluide, direct, spontané et facile. J’espère qu’en plus de l’aspect qu’il renvoie aux autres, il y a autre choses qui alimente le personnage et différentes facettes dont il est doté. Au moment du tournage, il m’était très difficile d’anticiper ses réactions. Pour finir sur cette question, je dirais simplement que ce personnage a été un défi.

Berlin pourrait-il se mettre dans la peau d’un otage?
Berlin est capable de jouer n’importe quel rôle. Il est capable de lire les gens qu’il a en face de lui après de la à dire qu’il compati c’est autre chose (des rires). Il les comprends et il analyse, il écoute tout ce qu’il a autour de lui et il comprend. Toutes fois, sa compréhension est différente des conventions habituelles. Il n’est pas comme les autres dans la mesure où il est puissant grâce à ses aptitudes qui font que ce n’est pas un homme qui est sujet aux normes ou à ce que l’on qualifie de convention et de normalité.
A certains moments, il est très divertissant mais il est aussi imprévisible.

Pour tout savoir sur La Casa de Papel, rendez-vous dans notre rubrique spéciale dédiée à la série.

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