Les lignes courbes de dieu/Los renglones torcidos de Dios est le thriller qui a impressionné les espagnols. Cette réalisation Oriol Paulo portée par Barbara Lennie vous emmène dans un intriguant hôpital psychiatrique de la fin des années 70 avec une enquêtrice qui doute d’elle-même.
Frissons garantis sur Netflix !
Les lignes courbes de dieu/Los renglones torcidos de Dios est le succès cinématographique de l’année 2022 qui cumule pas moins de 6 nominations aux Goya ! Rien d’étonnant puisque le film réalisé par Oriol Paulo a engrangé la recette record de 6 millions d’euros dans les salles espagnoles avant d’arriver sur Netflix et de bénéficier d’une visibilité internationale. Il faut dire que cette adaptation du roman de Torcuato Luca de Tena est un pure thriller inquiétant qui a tout pour séduire le public.
SI VOUS AVEZ DÉJÀ VU LE FILM, NOUS VOUS INVITONS À DÉCOUVRIR L’ENTRETIEN DU RÉALISATEUR ORIOL PAULO QUI REVIENT SUR LA FIN DU LONG-MÉTRAGE.
Les lignes courbes de dieu, les limites du mental :
A quel moment prend t’on le risque de perdre son contact avec le monde réel?
Synopsis : Alice est une détective privée qui est contacté par une famille pour résoudre un meurtre mystérieux. Pour cela, elle entre volontairement dans un hôpital psychiatrique en faisant semblant de souffrir de paranoïa. Son objectif est d’obtenir des preuves concernant l’affaire sur laquelle elle travaille : la mort d’un détenu dans des circonstances étranges et pas du tout éclairantes. Cependant, la réalité à laquelle elle sera confronté dans son confinement dépassera toutes ses attentes et remettra en question sa propre santé mentale…
Dans ce lieu, elle rencontre le responsable : Samuel Alvar (Eduard Fernández), qui incarne la nouvelle école de psychiatrie pour de nombreux médecins hospitaliers. Ses méthodes, révolutionnaires pour certains, excessives pour d’autres, font débat. C’est un gars ambigu, égoïste et extrêmement intelligent. Il aime commander et n’aime pas être contredit. Face à ce scénario, Alice fait face à ce qui est peut-être le plus grand défi de sa carrière…
Le film est une immersion dans un hôpital psychiatrique des années 70. Un monde très sombre et inquiétant dans laquelle cette femme en apparence seine d’esprit va devoir lutter pour ne pas oublier qui elle était à l’extérieur.
Les lignes courbes de dieu, la paranoïa des années 70 qui continue de nous parler.
Les lignes courbes de dieu est un film qui se déroule dans les années 70. Pour information, ce n’est pas la première adaptation de ce livre, puisqu’un autre film réalisé par Tulio Demicheli est sorti en 1983, avec la collaboration de l’auteur lui-même. Pour réaliser cette transposition, l’équipe qui s’occupe des décors et le réalisateur ont fait un gros travail de documentation leur permettant de coller au plus près à la réalité. Toutefois, le plus gros défi de se film selon Oriol Paulo était dans l’adaptation elle-même. En effet, il est notamment revenu sur son travail d’écriture lors d’une interview au site El Cine en la SER :
Ce qui a été nouveau pour moi ça a été de faire un film à partir d’un matériel dont j’avais connaissance à savoir le roman de Torcuato Luca de Tena. C’est une oeuvre que je respecte et que je devais faire mienne pour être en mesure de défendre le film. C’est un défi d’adapter un roman qui a été écrit il y a 40 ans dans une Espagne différente et pour un autre public littéraire. L’histoire est notamment parsemée de nombreuses réflexions sous forme de voie intérieure et il fallait retranscrire cet esprit dans un film contemporain en respectant la version origine qui réalisait un véritable voyage sensoriel.
Oriol Paulo
Le résultat est une véritable immersion au plus près du personnage dont on suit l’enquête et aussi la descente aux enfers. Elle se traduit visuellement ainsi que dans le comportement d’Alice alias Barbara Lennie. D’ailleurs, Oriol Paulo avait dès le départ choisi Barbara au point qu’il lui a expliqué qu’il ne ferait pas le film sans elle, une actrice qu’il admire et avec qui il a collaboré sur le long-métrage Contratiempo. Elle maitrise la dualité que rencontre son personnage et a été très sensible à la thématique du film qui n’est pas seulement un thriller puisqu’il aborde aussi en toile de fond les maladies mentales. Elle a expliqué :
C’est un film qui aborde les maladies mentales et cette période de transition entre la psychiatre ancienne et la moderne puisque le film se déroule au moment de cette évolution. Mon personnage est une femme qui génère des doutes et de l’inquiétude pour son intelligence et pour sa beauté au sein d’un système très masculin, patriarcal et hétérosexuel qu’est celui de la psychiatrie et je pense que le film peut s’ancrer dans des thématiques actuelles.
Barbara Lennie
Barbara Lennie est entourée d’acteur très connus et respectés comme Eduard Fernández, Loreto Mauleón, Federico Aguado, Adelfa Calvo, Javier Beltrán et Pablo Derquis. D’ailleurs pour leurs rôles Eduard Fernández et Loreto Mauleón qui jouent le directeur et le psychiatre du centre se sont beaucoup préparés en échangeant avec des psychologues. Ils étaient soucieux du réalisme de leurs personnages. Toutefois le réalisateur a aussi choisi pour interpréter les différents malades du centre des acteurs moins connus voir certains qui n’avaient pas d’expérience.
Les critique de la rédaction :
Psychiatres ou malades mentaux. Les personnages du film Les lignes courbes de dieu sont divisés en deux groupes : ceux qui travaillent à l’hôpital psychiatrique et ceux qui y sont internes. Bien qu’il y ait aussi une exception : la protagoniste Alice Gould ou peut-être pas…
Les lignes courbes de dieu est un thriller impressionnant notamment par son immersion dans cet univers. Ainsi, par l’intermédiaire de Barbara Lennie qui joue Alice nous nous retrouvons pris au piège dans ce centre dont elle veut dévoiler les secrets. Elle joue à être cette femme sûre d’elle créant un personnage d’épouse paranoïaque voir meurtrière prenant au passage le risque d’être trop crédible. Sans en écrire d’avantage pour ne pas vous dévoiler l’intrigue, le film se divise en deux parties si bien que lorsque l’on pense être prêt du meurtrier un nouvel événement apporte plus de questions et nous fait douter des personnages auxquels on se fiait au départ…
L’histoire est confuse, l’intrigue joue avec nous comme elle le fait avec les protagonistes pour nous faire douter. Au départ, nous pensions que 2h30 était trop long pour un film et en le regardant nous avons changé d’avis. En effet, les minutes passent puis les heures à vive allure et le mystère reste entier jusqu’à la fin !
Les lignes courbes de dieu est un thriller à découvrir sans tarder et on voit bien Barbara Lennie remporter un prix d’interprétation.
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Voici la vrai fin :
Alice Gould n’y et pour rien elle c’est fait avoir et à la fin Alvar à payer Garcia d’El olmo qui n’ai pas le véritable d’el olmo. Donc elle va probablement ce faire ré internet et le cauchemar continue sentiment d’injustice de frustration ce film et horrible (si vous n’aimez pas être perturbé et Nan elle n’ai pas dingue d’El olmo n’ai pas celui qu’il prétend être a la fin il a était payer aussi pas alvar pour que la réputation de celui ci ne soit pas sali.
Comme bien souvent dans les scénarios espagnols, il faut 13 rebondissements et une histoire tellement alambiquée qu’on se demande si le réalisateur a lui même compris ce qu’il tournait.
Tout sonne faux dans ce film, rien n’a ni queue ni tête. Je ne m’explique pas son succès. Les scénaristes espagnols me fatiguent…
Hé ben regarde pas leurs films…
Prétendre que c’est sans queue ni tête c’est un peu facile quand on ne fait pas l’effort de vouloir comprendre.
Faut pas regarder ce genre de film (brillant mais pas à la portée du premier venu) quand on préfère le basique ou prémâché…