Dernière nuit à Tremor est une mini-série horrifique disponible sur Netflix, portée par Javier Rey et Ana Polvorosa, qui navigue entre deux univers. Tournée dans des décors naturels et marquée par des séquences d’une intensité exceptionnelle, cette fiction a représenté un véritable défi pour les comédiens, qui ont confié que le tournage avait été l’une des expériences les plus éprouvantes de leur carrière...
La ultima noche a Tremor est une mini série de 8 épisodes adaptée du roman de Mikel Santiago et créée par Jordi Vallejo et Oriol Paulo. Ce dernier avait déjà enflammé Netflix avec son film Les lignes courbes de Dieu.
Dernière nuit à Tremor, comment jongler entre le surnaturel et la santé mentale ?
« Dans des endroits cachés, vous pouvez vous retrouver ou vous perdre à jamais. Quand Álex se réfugie dans Tremor pour soigner ses cicatrices, il n’imagine pas que le passé et le futur le tourmenteront de cette façon. »
Dernière nuit à Tremor / La última noche en Tremor est une mini-série qui exige une grande concentration pour ne pas perdre le fil de l’histoire. En effet, le récit oscille habilement entre imaginaire, visions indirectes et réalité, à travers le parcours d’un homme tiraillé et marqué par la vie.
Synopsis : Alex, musicien et compositeur à succès basé à Londres, se retire dans la ville isolée de Tremor, dans le nord de l’Espagne, pour achever son ultime œuvre après un divorce dévastateur. Là-bas, il entame une liaison avec Judy, la gérante de l’hôtel où il réside. Cependant, après avoir été frappé par la foudre lors d’un orage, Alex commence à être assailli par des visions troublantes et mystérieuses qui semblent impliquer ses nouveaux voisins ainsi que sa propre famille. Que se passe-t-il vraiment ? Alex possède-t-il un pouvoir surnaturel ou s’agit-il d’une conséquence de ses traumatismes d’enfance ?
Avec Javier Rey et Ana Polvorosa (Las chicas del cable ) dans les rôles principaux, cette mini-série nous interroge sur le rôle du destin dans nos vies. Existe-t-il vraiment ? Quelle est sa véritable influence ? Alex est hanté depuis toujours par les ambitions démesurées de sa mère, qui voyait pour lui un avenir brillant. Mais au moment de réaliser ce « destin », il ne ressent que douleur et malaise. À l’âge adulte, il a l’impression que les démons de sa mère l’ont rattrapé. Est-ce une maladie mentale ou un véritable don de clairvoyance ? La réponse se trouve dans les ombres de son passé.
Ana Polvorosa face au défi du traumatisme et de la reconstruction :
« La série parle de l’isolement des personnages et de la façon dont ils recherchent leur guérison ou guérison personnelle, également au niveau de la santé mentale. Tous ceux qui apparaissent dans l’histoire parlent de là, chacun avec ses traumatismes et ses situations compliquées. »
Ana Polvorosa lors de son entretien au site el espanol.
Si vous lisez cet article, vous avez probablement terminé la série et avez quelques questions en tête. L’épisode 4 est sans doute le plus intense des huit, notamment parce qu’il se concentre sur le personnage de Judy, contrainte de revivre l’événement le plus douloureux de sa vie. Attention, spoiler : elle révèle avoir été victime d’un viol collectif lorsqu’elle vivait en France, et cet épisode retrace son parcours pour retrouver goût à la vie après ce traumatisme.
Pour cet épisode particulièrement éprouvant, le réalisateur Oriol Paul a donné une grande liberté créative à l’actrice Ana Polvorosa. Bien qu’il ait initialement écrit la séquence, incluant un monologue, Ana Polvorosa a finalement réécrit elle-même une partie de ce texte. Le résultat est une scène difficile à regarder, mais d’une intensité remarquable.
J’ai ressenti le besoin de raconter tout ce que Judy avait vécu, étant très consciente que « on a rarement des histoires aussi dures. C’était le moment idéal de ma vie pour me consacrer à une histoire d’une telle ampleur. Quand il s’agit de ce genre de sujets qui sont assez polémiques, il faut aussi se retrouver ou se mettre dans un endroit où vous avez cette force. » avec vous-même . Dans ce cas, j’ai senti que j’étais dans un bon moment pour quelque chose comme ça. »
Ana Polvorosa lors de son interview à Sensacine.
Javier Rey face au défi d’être un artiste torturé :
« Le tournage a été très dur, l’un des plus durs que j’ai eu, pour plusieurs raisons : il a été très long, ce que nous racontions était très intense et l’histoire qu’il raconte est compressée en très peu de jours, de sorte que même si nous filmions Au bout de 8 mois, le niveau d’intensité que nous devions générer pratiquement chaque jour était très élevé. Et ça, au final, c’est épuisant mais nous avons réussi à raconter une histoire incroyable. »
Javier Rey lors de son entretien pour Antena 3
Dans Dernière nuit à Tremor, Javier Rey incarne un artiste profondément tourmenté, un rôle qui lui permet d’explorer toute la complexité émotionnelle de son personnage. Rey interprète avec une maîtrise troublante le mal-être d’Alex, un compositeur brisé, et joue constamment avec les frontières entre réalité et hallucination, laissant le spectateur dans un état de doute perpétuel. Cette intensité narrative repose en grande partie sur ses épaules, et sa performance ajoute une profondeur fascinante à l’histoire. Fait intéressant, bien que Javier Rey incarne un pianiste de talent dans la série, il ne joue pas de piano dans la réalité, rendant son interprétation d’autant plus impressionnante.
« Lorsque je joue du piano dans la série Dernière nuit à Tremor, en réalité je n’entendais pas le son car il était muet et ensuite au montage sur les touches, on a mis le son. En faites, c’est un son réel de piano que l’on entendant dans la série et j’ai du réellement travaillé les partitions, j’ai du les apprendre et les jouer mais lorsque j’étais au piano j’avais seulement le bruit des touches. Pour moi, c’était très bizarre. «
Javier Rey révèle les secrets de la série