Deux soeurs nommées Guerra : les secrets du drame familial mexicain qui enflamme Netflix.

Deux soeurs nommées Guerra/ Las hetmans Guerra est le drame mexicain qui a séduit les abonnés Netflix du monde entier. En France, la série s’est rapidement imposée dans le top 10 mais que cache cette fiction? Comment est née cette histoire? S’achève t’elle réellement après une saison? Qui sont ces acteurs si populaire en Amérique latine mais quasi inconnu sur notre territoire?

Deux sœurs nommées Guerra : les secrets du drame familial mexicain qui enflamme Netflix.

Il est rare q’une série mexicaine ne soit pas dans le top 10 de Netflix à sa sortie. Il faut dire que les champions des télénovelas ont le don de mettre en scène le drame, les amours manqués et les histoires rocambolesques. Récemment, ils ont évolué mélangeant le genre de la novela à celui de la série classique. Cela donne un programme un brin addictif pas toujours réaliste mais dans lequel on s’immerge du début à la fin. C’est dans cet environnement singulier qu’est né « Deux soeurs nommées Guerra, une fiction caliente sous fond de règlement de compte familial.

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Deux soeurs nommées Guerra : l’affrontement de deux femmes.

Deux sœurs nommées Guerra n’est pas une télénovela classique. Avec ses 20 épisodes haletants, cette série adopte un rythme effréné qui captive dès le premier épisode, posant les bases d’un règlement de comptes familial où la trahison et la vengeance dictent les relations. Il faut dire que l’histoire est une création originale de José Ignacio Valenzuela aussi à l’origine de « Qui a tua Sara?. »

Synopsis : Perla et Antonia, deux sœurs au lien complexe, voient leur relation atteindre un point de non-retour lorsque Perla entame une liaison avec Bernardo, le mari d’Antonia. Surprise par cette trahison, Antonia s’enfuit, mais Perla la rattrape, et leur altercation mène à un accident de voiture tragique.

Croyant ne plus pouvoir avoir d’enfants, Antonia rejette toute la faute sur sa sœur et prépare sa vengeance : elle pousse Bernardo à violer Perla, qui tombe enceinte. Mais Antonia voit en cet enfant une opportunité de réaliser son rêve de famille. Elle vole le bébé, fait croire à sa mort et force Perla à fuir.

Des années passent. Antonia, désormais mère adoptive, n’arrive pas à supporter Jacinta, la fille biologique de Perla qu’elle a élevée comme la sienne. Dans un moment de cruauté, elle abandonne Jacinta à l’orphelinat et adopte un garçon à sa place. De son côté, Jacinta grandit dans l’amertume, accumulant les problèmes, tandis que Perla sombre dans le désespoir, rongée par la culpabilité.

Lorsqu’elle découvre que sa fille est vivante et qu’Antonia l’a enlevée, Perla trouve une nouvelle raison de vivre. Décidée à réparer le passé, elle se lance dans une quête désespérée pour sauver Jacinta. Cette confrontation déclenche une spirale de vengeance où chaque protagoniste tente de prendre le contrôle de son destin…

Deux sœurs nommées Guerra est un véritable bijou pour les amateurs d’histoires de vengeance et de drames familiaux. Antonia cherche à punir Perla pour sa trahison, Perla veut réparer l’injustice de la séparation d’avec sa fille, et Jacinta, en quête d’identité, réclame des comptes à celle qu’elle croit être sa mère.

Un méli-mélo de passions, de douleurs et de justice s’installe, où chaque personnage poursuit sa propre rédemption, sans limites ni compromis. Cette série promet une expérience émotionnelle intense, où amour et pouvoir s’entrelacent dans une lutte acharnée pour la justice.

Deux soeurs nommées Guerra, les ennemies pour la vie :

« José Ignacio Valenzuela m’a fait dire oui à deux soeurs nommées Guerra car il m’a raconté cette histoire avec une telle passion que je me suis attachée au projet. Il a réussi à livrer une histoire de femmes qui s’imprègne de la culture mexicain et qui retranscrit un peu l’âge d’or du cinéma mexicain avec en toile de fond les mines, cette affrontement et cette tension. Je pense que c’est cela qui a plu au public. »
Ana Serradilla lors de son entretien à Radio Chilango

Deux sœurs nommées Guerra repose en grande partie sur les performances de ses deux actrices principales, Ana Serradilla et Claudia Álvarez, des figures incontournables en Amérique latine.

Ana Serradilla, révélée par des rôles mémorables dans des séries à succès comme La Viuda Negra et El Señor de los Cielos, est reconnue pour sa capacité à incarner des personnages complexes et intenses. Elle brille ici dans le rôle de Perla, une femme brisée mais déterminée, dont la quête de justice et de rédemption sert de moteur à l’intrigue.

De son côté, Claudia Álvarez, connue pour son interprétation captivante dans Porque el Amor Manda et En Tierras Salvajes, prête ses traits à Antonia. Ce personnage fascinant, à la fois vulnérable et impitoyable, est porté par une soif de vengeance dévastatrice, incarnée avec une intensité qui magnétise l’écran.

Il faut savoir que les comédiennes sont très amies dans la vie et ont vu en cette série l’occasion de retravailler ensemble :

Nous avons déjà eu l’opportunité de jouer des soeurs dans la série las Juanas et ceci est notre second projet en commun et nous sommes encore une fois de la même famille. Pour moi, Ana est l’une des meilleures actrice du Mexique et c’est une femme généreuse. Ce qui est intéressant dans cette série c’est qu’au fil des épisodes on découvre des secrets et les différents point de vues des personnages donc au début on dit : je suis de la team Perla, non celle d’Antonia puis on rechange.
Claudia Álvarez lors de son entretien à Radio Chilango

Le duo offre une alchimie, rendant la rivalité entre les deux sœurs profondément crédible et poignante. Leur interprétation apporte une profondeur renforçant chaque trahison, chaque geste d’amour ou de haine. Grâce à leur talent, Ana Serradilla et Claudia Álvarez transforment Deux sœurs nommées Guerra en une série au drame familial bouleversant et inoubliable.

Deux sœurs nommées Guerra, la guerre des générations :

Deux sœurs nommées Guerra tisse une toile d’histoires captivantes, centrées non seulement sur les deux sœurs, mais aussi sur leurs enfants. Jacinta, incarnée par la talentueuse Ana Valeria Becerril, est la fille biologique de Perla, tandis que Pedro, joué par Bernardo Flores, est le fils adoptif d’Antonia. Entre ces deux jeunes adultes naît une idylle, marquée par des rebondissements inattendus et des dilemmes émotionnels complexes, qui ajoutent une dimension romantique et tragique à la série.

Le reste du casting, tout aussi impressionnant, comprend des acteurs renommés au Mexique tels que Erick Elías, Sebastián Dante, Christian Tappan, Christian Gnecco Quintero, et Sabrina Seara, dont les performances enrichissent l’univers dramatique de la série.

Nous avons eu l’occasion de rencontrer Ana Valeria Becerril à deux reprises, et son approche passionnée de ses rôles témoigne de son talent exceptionnel. Elle apporte à Jacinta une intensité et une vulnérabilité qui captivent le spectateur, confirmant son statut d’étoile montante du cinéma et de la télévision latino-américains.

La critique de la rédaction :

Deux sœurs nommées Guerra est une série idéale pour les passionnés de télénovelas, rassemblant tous les ingrédients qui font le succès du genre : drame, passion, vengeance et désir. Cependant, elle se distingue par son rythme effréné, où le style classique de la novela est revisité en accéléré.

Dès le premier épisode, les bases de l’histoire sont solidement posées, et on a presque l’impression que le dénouement pourrait arriver avant la moitié de la série. Mais c’est là toute la force de Deux sœurs nommées Guerra : elle ne cesse de se réinventer. Chaque résolution ouvre la porte à de nouvelles intrigues, créant un enchaînement constant de rebondissements.

Au fil des épisodes, l’histoire gagne en profondeur et en complexité, maintenant le spectateur en haleine et le surprenant à chaque tournant. Une série qui prouve que même les récits les plus classiques peuvent encore étonner par leur audace et leur créativité. Certains diront que les intrigues sont prévisibles et dans un sens c’est peut-être le cas mais l’alchimie est là et finalement on se laisse embarquer dans cette vengeance familiale jusqu’à ses dernières minutes…