#Cannes2018 : MUERE, MONSTRUO, MUERE (MEURS, MONSTRE, MEURS) de l’Argentin Alejandro Fadel.

Cinquième participation et quatrième long métrage au Certain Regard pour l’argentin Alejandro Fadel.Muere, Monstruo, Muere est un film terrifiant au nom enigmatique qui a fait trembler les festivaliers.

Scénariste, Alejandro Fadel s’essaye pour la première fois à la réalisation avec le film Muere, Monstruo, Muere. Une histoire terrifiante tournée à Mendoza la région dont il est originaire.

Muere, Monstruo, Muere les apparitions terrifiantes d’un monstre :

Dans une région reculée de la Cordillère des Andes, le corps d’une femme est retrouvé décapité. L’officier de police rurale Cruz mène l’enquête. David, le mari de Francisca, amante de Cruz, est vite le principal suspect. Envoyé en hôpital psychiatrique, il y incrimine sans cesse les apparitions brutales et inexplicables d’un Monstre. Dès lors, Cruz s’entête sur une mystérieuse théorie impliquant des notions géométriques, les déplacements d’une bande de motards, et une voix intérieure, obsédante, qui répète comme un mantra : “Meurs, Monstre, Meurs”…

L’équipe du film :

Julie Gayet fait partie des producteurs du film, qui associe l’Argentine (La unión de los ríos), le Chili (Cinestación) et la France (Rouge International, Uproduction). Les ventes internationales de Meurs, monstre, meurs sont assurées par The Match Factory.

Côté casting certains acteurs sont connus du public francophone et plus spécifiquement cannois. C’est notamment le cas d’Esteban Bigliardi vu dans el présidente ou Víctor López connu pour avoir participé au film Hunger Games. A leurs côtés d’ajoutent aussi Sofía Palomino, Francisco Carrasco, Tania Casciani, Romina Iniesta et Jorge Prado.

La critique de la rédaction :

L’Amérique Latine est bien connue des amateurs de films d’horreur comme étant le spécialiste du genre. Toutefois Muere, Monstro, Muere n’est pas une simple histoire terrifiante. En effet, le long-métrage s’intéresse aux thématiques de  la monstruosité, mais aussi aux problématiques sexuelles dans une région socialement précaire et dominée par le machisme. Le monstre caché qui apparait ponctuellement semble tout droit sorti de nos pires cauchemars.  Les plans s’allongent, les dialogues sont entrecoupés de nombreuses pauses, la scénographie est lente.

Par ailleurs, on notera aussi le désert Sud-Américain un décor qui fait partie intégrante du récit. Etant donné que nous ne sommes pas des amateurs de films d’horreur, il est difficile d’avoir un avis neutre concernant ce long-métrage. Néanmoins, on saluera cet étonnant mélange pour un film marquant qu’on espère pouvoir découvrir dans les salles françaises.

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Cinéaste passionnée par l'audiovisuel latino.

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