Lali Espósito a conquis le public francophone grâce à Sky Rojo. Mais en 2025, elle revient sur Netflix pour tout autre chose qu’un rôle d’action : un documentaire intime qui dévoile la véritable star argentine derrière le personnage.

Sur Netflix, le 4 décembre 2025, est apparu un titre qui pourrait passer inaperçu pour celles et ceux qui ne voient en Lali Espósito que l’actrice électrique de Sky Rojo. Pourtant, Lali : le temps du renouveau n’est pas un simple documentaire musical, encore moins un produit fan-service. C’est un film qui bouscule, qui expose et qui, surtout, révèle une artiste dont l’histoire dépasse largement les stades qu’elle remplit…
Lali : Quand une popstar argentine transforme sa vulnérabilité en force.
Si tu ne connais Lali qu’à travers Sky Rojo, ce documentaire risque de te faire changer de perspective. Lali : Le temps du renouveau, réalisé par son cousin Lautaro Espósito, n’est pas un produit de fan, mais un film intime qui accompagne l’artiste lors de son grand retour sur scène après quatre ans de silence.
Et c’est là que beaucoup vont tomber des nues : en Argentine et dans toute l’Amérique latine, Lali est avant tout une popstar internationale. Une artiste capable de remplir des stades, de réunir des millions d’auditeurs, de créer ses propres univers visuels… bien avant que Netflix ne la révèle au reste du monde.
“Sky Rojo m’a permis de rencontrer un autre public, mais la musique, c’est ma maison”, confie-t-elle dans le film.
Cette mise au point, le documentaire la fait avec douceur : il montre l’actrice, oui, mais surtout la performeuse, la compositrice, la travailleuse acharnée qui a façonné sa carrière loin des projecteurs internationaux.
Une artiste qui refuse la facilité :
Ce qu’il faut comprendre, c’est que Lali a grandi devant la caméra littéralement. Enfant star en Argentine, elle enchaîne les séries jeunesse, les tournages, les plateaux TV. Mais pendant que l’actrice devenait un visage familier, la chanteuse, elle, cherchait encore comment exister. D’ailleurs, la film revient sur ce tiraillement : la reconnaissance du public pour son jeu, et son besoin, presque vital, d’imposer son identité musicale.
“J’ai longtemps eu l’impression qu’on m’écoutait moins quand je parlais musique, alors j’ai décidé de travailler deux fois plus.”
Dans Le temps du renouveau, on la voit répéter, composer, réécrire, douter. Jamais dans le spectaculaire, toujours dans le vrai. Et surtout, elle se filme elle-même une grande partie du temps.. Un choix qui donne au film une densité émotionnelle rare. Pas de maquillage narratif : juste une femme qui essaie d’être cohérente avec elle-même.
La critique de la rédaction :
Avec ses archives personnelles, ses confidences, et cette caméra qui ne triche jamais, Lali : Le temps du renouveau dépasse la simple biographie de star. C’est un film sur la résilience, sur le droit d’évoluer, sur la difficulté de concilier vie intime et carrière internationale.
C’est aussi un rappel : en Argentine, Lali est bien plus qu’une actrice Netflix. C’est l’une des grandes figures pop de sa génération, engagée, queer-friendly, féministe, et profondément humaine. Pour les fans de Sky Rojo, c’est une révélation. Pour les autres, c’est une entrée idéale pour découvrir une artiste dont la sincérité fait du bien dans un paysage musical souvent trop fabriqué.
Dans le documentaire, on la voit composer, répéter, douter. On voit une femme capable de dire non, d’arrêter, de disparaître pendant quatre ans pour mieux revenir. Un luxe rare dans la musique pop, où l’on demande aux artistes de produire, d’enchaîner, de rester visibles en permanence.
La force du film, c’est cette matière brute. On découvre que la majorité des images a été captée par Lali elle-même. Pas de mise en scène. Pas de grand dispositif. Juste une artiste face à son téléphone, comme si elle nous laissait entrer dans son journal intime.
