Eva Longoria, entre racines mexicaines et rêve de football : la série qui va vous émouvoir sur Disney plus

Et si derrière un ballon de football se cachait bien plus qu’un sport ? Avec Necaxa, sa nouvelle série documentaire, Eva Longoria nous entraîne au cœur d’un projet qui dépasse les terrains pour toucher à l’identité, à la passion et à l’espoir d’une ville entière.

Eva Longoria, entre racines mexicaines et rêve de football : la série qui va vous émouvoir sur Disney plus
Eva Longoria, entre racines mexicaines et rêve de football : la série qui va vous émouvoir sur Disney plus

Est-il vraiment encore utile de présenter Eva Longoria? Découverte dans Desperate Housewives, la star américaine enchaîne depuis plusieurs années les projets qui prouvent qu’elle est bien plus que Gabrielle Solis. Actuellement très présente avec sa série documentaire pour CNN qui la fait notamment découvrir le territoire français, Eva Longoria est aussi la productrice et figure centrale d’un tout nouveau programme sur Disney+ : Necaxa. Cette série documentaire raconte l’une de ses aventures les plus audacieuses — le rachat d’un club de football mexicain. Oui, l’adepte des talons a troqué ses escarpins contre des crampons… et elle va vous surprendre.

Eva Longoria dévoile l’histoire méconnue du Club Necaxa dans un documentaire inédit sur Disney+

Necaxa est une série documentaire produite par Eva Longoria aux côtés de Rob McElhenney et Ryan Reynolds. Ces derniers sont déjà à l’origine du succès de Bienvenue à Wrexham, un autre programme diffusé par Disney+, qui avait su captiver le public en racontant la renaissance d’un club gallois. Cette fois, direction le Mexique, où la caméra se pose sur un club de football à l’histoire riche, mais au présent incertain : le Club Necaxa.

Entre entraînements intenses, discussions passionnées en vestiaire, moments de doute et éclats de joie, Necaxa dresse le portrait d’une communauté unie par un rêve commun : voir « Los Rayos » retrouver leur gloire passée.

La série plonge dans une période charnière pour l’équipe, marquée par des remaniements internes, des blessures lourdes de conséquences et une lutte constante pour rester compétitif. Autrefois l’une des plus grandes puissances du football mexicain, le Club Necaxa a traversé des décennies d’instabilité : changements de propriétaires, déménagements répétés et tentatives de réinvention. Malgré tout, un noyau fidèle de supporters n’a jamais cessé d’y croire, porté par l’espoir de voir un jour « l’éclair frapper à nouveau ».

Avec un accès inédit aux coulisses et la participation d’Eva Longoria à la production exécutive, Necaxa ne se limite pas à un récit sportif : c’est un témoignage sur la persévérance, l’attachement à ses racines et le pouvoir fédérateur du football au cœur de la culture mexicaine.

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Eva Longoria, entre quête identitaire et renaissance d’un club mythique

« Je suis une gringa, texane et mexicano-américaine. Même si je ne parle pas très bien espagnol, j’ai toujours ressenti que j’étais mexicaine. Je ressens le besoin de montrer au monde que je suis mexicaine et latina. »

Eva Longoria lors de son interview dans la série documentaire.

Il faut reconnaitre une chose : personne ne s’attendait à retrouver Eva Longoria à la tête d’une équipe de football mexicaine. Pourtant, la comédienne s’illustre ces derniers temps dans des projets très variés. Elle a notamment réalisé un film Flamin’hot qui a rendu hommage à la communauté latine américaine et oeuvre depuis des années auprès de son amie Maria Bravo auprès de la Global Gift Fondation. Ce parcours atypique, fait de projets engagés et de choix inattendus, trouve un écho particulier dans Necaxa. Car derrière l’image de la star hollywoodienne, il y a aussi une femme en quête de ses racines, cherchant à comprendre et à embrasser pleinement l’héritage mexicain qui fait partie de son histoire.

Eva Longoria a grandi dans un environnement biculturel… mais sans parler espagnol pendant de longues années. Ce détail, qu’elle évoque avec franchise dans le documentaire, a marqué le début de sa carrière : trop “latina” pour incarner l’Américaine stéréotypée à l’écran, mais ne maîtrisant pas suffisamment l’espagnol pour décrocher des rôles latinos. C’est finalement avec le personnage de Gabrielle Solis dans Desperate Housewives qu’elle a trouvé un tournant majeur, offrant au public l’image d’une femme latina loin des clichés habituels.

« Après la fac, quand je suis allée à Hollywood, on me refusait les personnages latinos parce que je ne parlais pas espagnol mais quand je passais un casting pour jouer une américaine on me disait que j’étais trop typée pour le rôle. J’avais le sentiment de me sentir nulle part chez moi. »

Eva Longoria lors de son interview dans la série documentaire.

Sa connexion avec le Mexique s’est intensifiée après son mariage avec un Mexicain, qui l’a amenée à passer une partie de l’année dans le pays et à apprendre la langue. Aujourd’hui, son fils parle couramment espagnol et anglais, et Eva Longoria confie se sentir à la fois Américaine et Mexicaine, sans appartenir totalement à l’un ou l’autre camp — “un format hybride”, comme elle le décrit.

L’achat d’une part du Club Necaxa en 2021 a été, pour elle, une manière de renouer avec ses racines. Copropriétaire aux côtés de figures comme Mesut Özil, Justin Verlander ou Kate Upton, Longoria ne se contente pas d’un rôle d’investisseuse silencieuse. On la voit sur le terrain, dans les vestiaires, en réunion avec les entraîneurs, mais aussi impliquée dans la stratégie marketing et dans le lien avec les supporters. Son objectif : redonner au club son prestige, renforcer son identité et créer une narration inspirante autour de “Los Rayos”.

Dans Necaxa, elle se met elle-même en scène avec une sincérité rare. Lorsqu’elle se présente pour la première fois, elle lance avec humour et humilité : “Je suis une gringo” — consciente de sa position particulière entre deux mondes. Tout au long de la série, elle répond en filigrane aux critiques sur ses origines et sur son rapport au Mexique, tout en livrant un récit personnel qui résonnera auprès de tous ceux qui vivent entre deux cultures.

La critique de la rédaction :

Si Necaxa parle de football, ce n’est pas au sens littéral du terme. La série ne s’adresse pas uniquement aux passionnés de sport : elle est avant tout une plongée dans l’âme du Mexique, dans la vie d’une petite ville et dans l’espoir fou qu’un club local, après mille péripéties, puisse devenir le David capable de terrasser Goliath.

Dès les premiers épisodes, le ton est clair : il s’agit autant d’une histoire de culture et d’identité que de sport. Le documentaire prend le temps de resituer le contexte historique du Club Necaxa pour que même un spectateur étranger au championnat mexicain comprenne les enjeux. Ce fil rouge, c’est aussi Eva Longoria elle-même, qui sert de passerelle entre le spectateur et l’univers du club. Présente sur place, en immersion totale, elle se dévoile avec ses forces… et ses craintes.

Paradoxalement, si elle est actionnaire du Necaxa, elle refuse de se cantonner au rôle discret d’investisseuse. Elle veut aider, mettre sa notoriété au service du club, mais sans jamais donner l’impression de prendre la place de ceux qui le font vivre au quotidien.

Cette volonté se double d’une certaine vulnérabilité : la peur du jugement, la crainte de l’erreur en espagnol, la conscience de ne pas être « totalement » mexicaine aux yeux de certains. Ce qui en ressort, c’est moins un documentaire sportif qu’une aventure humaine – celle d’une femme décidée à bien faire, en acceptant ses fragilités.

Et c’est là que la série prend une dimension universelle : en suivant Eva Longoria, on découvre les visages du club, de la femme de ménage du stade aux familles de supporters. Même sans être amateur de football, on se surprend à vibrer avec eux, à espérer une victoire qui parfois se mue en défaite cuisante… et à admirer la façon dont tous, joueurs ou bénévoles, trouvent la force de se relever. C’est un récit local qui, par sa sincérité, résonne à l’international.

En définitive, Necaxa est un documentaire qui dépasse largement le cadre du sport. On peut l’apprécier si l’on aime le football, si l’on suit Eva Longoria, ou simplement si l’on est sensible aux récits de vie authentiques. C’est l’histoire d’un petit club assumé comme tel dès les premières images, que la caméra choisit de mettre en lumière sans artifices, en pariant sur la force de ses protagonistes et de sa communauté. Porté par une sincérité désarmante et un attachement profond à ses racines, le programme touche par sa simplicité et son humanité, offrant un moment à la fois intime et universel.

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