Netflix : La Maladie du Dimanche, la quête des racines de Barbara Lennie

La maladie du Dimanche a reçu le prix Jules Verne lors du Festival du Cinéma de Nantes (FCEN). Une récompense pour ce film porté par Barbara Lennie et Suis Sanchez qui est disponible en France via la plateforme NETFLIX.

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Le Festival du Cinéma de Nantes (FCEN) récompense la Maladie du Dimanche :

Lors de l’édition 2018 du Festival du Cinéma Espagnol de Nantes, la Maladie du Dimanche de Ramón Salazar a été présenté en compétition officielle. Ce long-métrage a séduit un large public aussi bien les cinéphiles que les professionnels présent. Ainsi, ce n’est pas un mais deux prix que Ramón Salazar a récupéré en personne lors de sa venue à Nantes. En effet, le réalisateur s’est vu octroyé un récompense de la part du Public, mais aussi du jury pur qu’il a remporté le grand prix Jules Verne.

Toutefois, seul les festivaliers ont pu profiter d’une projection en salle car Netflix obtenu les droits de diffusion le proposant donc à ses abonnés. Une question nous vient donc à l’esprit : qu’attendez-vous pour le découvrir ?

La Maladie du dimanche, les racines de la vie :

La Maladie du Dimanche (La Enfermedad del domingo) est un film dramatique qui traite de l’identité. En effet, il à travers une histoire singulière de se questionner sur les racines de chacun ou plus exactement de ce qu’on est sans ses racines.

Synopsis : Chiara a été abandonnée à l’âge de huit ans par sa mère Anabel et cet événement semble avoir laissé des séquelles. En effet, Chiara était une enfant sauvage, incontrôlable, mais aussi un être unique qui a du grandir avec la trace de cet abandon et qui à l’âge adulte a besoin de réponses.

Lorsqu’elle retrouve sa mère 35 ans plus tard, elle se retrouve en face d’une Vedette, une femme du monde, une muse et une maitresse de maison. Chiara n’a qu’une seule demande : celle que sa mère passe 10 jours avec elle. Pour Anabel, ce voyage est l’occasion de retrouver sa fille, mais pour Chiara ces 10 jours prennent une toute autre tournure…

La Enfermedad del Domingo ou un duo d’actrice :

Bárbara Lennie interprète cette troublante Chiara, une femme qui a du grandir tout en sachant que sa mère n’avait pas voulu d’elle et qui part dans cette quête de réponses. Si vous avez vu la comédienne dans la Niña de Fuego, en avez surement déduit que l’actrice aime les personnages fort. Ce rôle est tout aussi intense même s’il est très différent de ce long-métrage. Barbara joue la mystérieuse comme dans le film the invisible guest, elle surprend et étonne. D’ailleurs, vous êtes désireux de mieux connaitre la filmographie de l’actrice, nous vous invitons à revoir notre interview portrait dans lequel elle revient longuement sur ses choix de carrière.

Sa mère est interprétée par Susi Sanchez que l’on ne présente plus. Son rôle ne lui épargne rien. Dernièrement vue dans Julieta et actuellement dans la série à succès de La Verdad de Telecinco, c’est une comédie qui aime les challenge et qui impressionne par son jeu nuancé.

On note la participation de Richard Bohringer et David Kammemos, deux acteurs Français et de Greta Fernandez (la proxima piel) complète le casting.

La critique de la rédaction :

Pour son 4ème long-métrages, Ramón Salazar vous fait voyager dans une ambiance unique. Une forêt dont les arbres aux racines sont impressionnants, mais aux troncs vides. Ces derniers représentent sans nul doute les sentiments de Chiara. Une solitude, un vide. Finalement, l’absence du mère. Mais aussi l’image d’une mère vide, abandonnant son enfant. Pourquoi ? Comment ?

C’est calmement que Ramón Salazar s’arrête sur des détails, gère les silences et tout ça pour vous plonger dans l’univers de Chiara et Anabel. Les images s’arrêtent et on prend le temps d’analyser des diapositives.

Finalement, la Maladie du Dimanche est un film sur l’absence, le manque et la douleur. Une fable sur la vie qui offre une belle réflexion que l’importance de nos racines.

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