#Cannes2018 : Comprame un revolver, une enfance en danger

La Quinzaine des réalisateurs est le refuge du cinéma hispanique. Après Los Silencios et Petra, voici notre avis sur Comprame un revolver.

Julio Hernández Cordón (Raleigh, Caroline du Nord, 1975) est un cinéaste méso-américain. Il a étudié au Centre de Formation Cinématographique, à Mexico. Par la suite, il a réalisé des films remarqués tels que Gasolina (2008), Las marimbas del infierno(2010), Hasta el sol tiene manchas (2012), Polvo (2012), Te prometo anarquía (2015) et Atrás hay relámpagos (2017). Cómprame un revólver est son 7e film, une oeuvre porteuse d’un message universel.

Comprame un revolver, un film qui traite indirectement du narco-trafic :

Dans un Mexique intemporel où les femmes disparaissent, une jeune fille, Huck, porte un masque pour cacher sa féminité. Elle aide son père, un junkie tourmenté, à s’occuper d’un terrain de baseball abandonné. Ce lieu est aussi un point de rencontre pour les trafiquants de drogue qui s’y rejoignent pour jouer. Le père tente de protéger sa fille comme il peut. Avec l’aide de ses amis, un groupe de jeunes perdus qui a le pouvoir de se camoufler dans le désert balayé par le vent, Huck doit se battre pour surmonter la réalité et vaincre le caïd local.

Malheureusement, le père de Huck est accro à la drogue et en prend pas toujours les bonnes décisions. De ce fait, la jeune fille se retrouve malgré elle au sein d’un règlement de compte entre narco qui tourne très mal. Livrée à elle-même, elle est face un dilemme et démontre qu’elle a grandi…

La critique de la rédaction :

Comprame un revolver est un film qui nous immerge dans le quotidien de ces enfants pourchassés par les narco-trafiquants. Capturé puis enfermé dans des cages, ces derniers ont toutes fois décidé de se révolter. Ainsi, ils livrent comme ils peuvent une bataille contre ces dangereux criminels. Au sein de se petit groupe se trouve Huck qui partage sa vie entre ses amis et son père. Ce dernier tente comme il peut de la protéger mais n’arrive pas à surmonter la disparition de sa femme. Le long-métrage montre le combat que mène cette sorte de famille qui tente de survivre.

Film social qui dénonce aussi le fait que de nombreuses femmes sont victimes de kidnapping, cette histoire a pour objectif de sensibiliser sur les conséquences du trafic de drogue en Amérique Latine. D’ailleurs, Julio Hernández Cordón son réalisateur a confié à l »issue de la projection qu’il souhaiterait pouvoir montrer son oeuvre dans les écoles en Amérique Latine.

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